News rôlistes

(cliquez ici pour dérouler l'article)

Lorsque nous avons publié cet été l’interview de Black Book Editions concernant leur futur financement de la 2eme édition de Shadowrun Anarchy (c’est par ici), il n’y avait pas vraiment d’inquiétude sur la réussite à venir de ce projet. En effet, cette proposition de système de règles allégé pour parcourir le Sixième monde est depuis fort longtemps extrêmement populaire … soutenue par une communauté fidèle et dynamique.

Bien sûr, l’arrivée d’une nouvelle édition pose toujours des questions de continuité, les fans se posant bien évidemment des questions sur l’intérêt de mettre de côté leur matériel existant pour plonger sur la nouvelle proposition. Mais Shadowrun Anarchy V2 pose clairement une réponse qui fait sens à ces questions : La nouvelle version du jeu va venir nous  (…)

(cliquez ici pour en voir moins)

Lorsque nous avons publié cet été l’interview de Black Book Editions concernant leur futur financement de la 2eme édition de Shadowrun Anarchy (c’est par ici), il n’y avait pas vraiment d’inquiétude sur la réussite à venir de ce projet. En effet, cette proposition de système de règles allégé pour parcourir le Sixième monde est depuis fort longtemps extrêmement populaire … soutenue par une communauté fidèle et dynamique.

Bien sûr, l’arrivée d’une nouvelle édition pose toujours des questions de continuité, les fans se posant bien évidemment des questions sur l’intérêt de mettre de côté leur matériel existant pour plonger sur la nouvelle proposition. Mais Shadowrun Anarchy V2 pose clairement une réponse qui fait sens à ces questions : La nouvelle version du jeu va venir nous seulement affiner les mécaniques existantes, mais elle va aussi proposer un souffle de modernité en glissant des outils de narration dans le système.

Bref, difficile d’être surpris par le succès foudroyant aujourd’hui confirmé de ce Kickstarter. Le financement a été validé en quelques minutes, et à l’heure où j’écris ces lignes le projet a dépassé les 200 000 euros pour plus de 2400 souscripteurs.

Mais du coup, que contient exactement ce projet qui va donner naissance simultanément aux gammes françaises et américaines de Shadowrun Anarchy V2 ?

La principale chose à indiquer sur cette proposition, c’est son côté particulièrement resserré. En effet, elle ne propose qu’un seul ouvrage (le livre de base), et ce dernier sera uniquement accompagné par un écran et des feuilles de personnages. Même les habituels cadeaux venant des paliers restent très modérés en termes de matériel ajouté, se focalisant sur des fiches de PNJs, des pré-tirés et des aides de jeu.

Shadowrun Anarchy V2 garde donc cette idée d’un jeu tout en un, ce qui n’est pas une mauvaise chose. L’équipe a d’ailleurs précisé qu’une partie du très populaire supplément Anarchistes était intégré dans le nouveau livre de base. Rappelons aussi, qu’au-delà des éléments de background donnés dans le livre de base (qui étaient un ajout franco-français en V1), tous les ouvrages de contexte de la gamme principale Shadowrun V6 peuvent être utilisés pour Anarchy. Sur ce sujet je vous encourage d’ailleurs à jeter un oeil sur mon article détaillant deux de ces suppléments qui pourront vous apporter un sympathique complément (c’est par ici )

Si vous avez envie de sauter le pas et de plonger dans le Sixième monde, prenez garde par contre à ne pas trop traîner, car le financement prendra fin le 25 septembre prochain. Il est donc grand temps de saisir votre Arès prédator (arme iconique de Shadowrun qui profite d’ailleurs d’un sympathique traitement dans cette V2) et de foncer dans les ruelles sombres de Seattle ou de Paris … bienvenue dans les Ombres choomba !

LIENS

• Notre interview de BBE au sujet de cette nouvelle édition
• La page de la souscription

Lire l'article complet sur Le Fix

(cliquez ici pour dérouler l'article)

Et ouais : toujours. Plus de dix ans après sa création (et oui, m’sieurs-dames !), le Fix continue chaque lundi à valoriser ces innombrables publications gratuites qui font le dynamisme de notre milieu. En effet, parfois dans un anonymat déprimant, tous les acteurs passionnés de notre loisir, éditeurs, auteurs, simples rôlistes, mettent à votre disposition jour après jour des scénarios, articles, aides de jeu, kits de découverte voire des jeux complets.

Tout cela finit plus souvent qu’à son tour dans le warp du terrible web 2.0. Alors, à la mesure de nos maigres moyens, nous essayons d’attirer votre attention sur ces pépites chaque semaine.

Au programme cette semaine :

• La Gazette d’Argosia #10 : pas de vacances pour Le Grümph ! Le gratuit  (…)

(cliquez ici pour en voir moins)

Et ouais : toujours. Plus de dix ans après sa création (et oui, m’sieurs-dames !), le Fix continue chaque lundi à valoriser ces innombrables publications gratuites qui font le dynamisme de notre milieu. En effet, parfois dans un anonymat déprimant, tous les acteurs passionnés de notre loisir, éditeurs, auteurs, simples rôlistes, mettent à votre disposition jour après jour des scénarios, articles, aides de jeu, kits de découverte voire des jeux complets.

Tout cela finit plus souvent qu’à son tour dans le warp du terrible web 2.0. Alors, à la mesure de nos maigres moyens, nous essayons d’attirer votre attention sur ces pépites chaque semaine.

Au programme cette semaine :

• La Gazette d’Argosia #10 : pas de vacances pour Le Grümph ! Le gratuit Chibi est donc tombé tout aussi bien en juillet qu’en août : il est temps d’en rendre compte à l’heure où les nôtres, de vacances, sont désormais loin derrière nous. Au programme, donc, une nouvelle gazette pour l’univers de référence de Cœurs Vaillants, le jeu medfan de chez Chibi. Dans ce dixième numéro, on retrouve la préférence de l’auteur pour les aventures en bac à sable. Ici, en 24 pages, c’est une île infestée de dangers et de menaces qui offre son potentiel aventureux à des PJ qui viendraient à s’y rendre ou à y échouer. Lieux clefs, factions, principaux PNJ, le tout avec leur agenda comme on ne dit pas du tout en français d’ailleurs. Enfin, bref : ils ne vont pas rester inactifs en attendant que les PJ leur cliquent dessus, quoi. Assez classique pourrait-on dire ? Certes. Mais ce qui marque dans cette livraison, c’est le soin apporté et le luxe de détails pour du gratuit (même si, faut-il le rappeler, des dons via Tipeee sont les bienvenus) : carte de l’île, plan de la ville principale, portrait de TOUS les PNJ majeurs… On n’avait pas vu ça depuis un moment, même dans un Chibi gratuit. Si cela ne suffit pas, le gratuit du mois suivant contient le recueil des plans en question en haute résolution auxquels s’ajoutent pour faire bonne mesure celui de chacun des villages de l’île. De quoi passer de longues heures de jeu sur cette île de Saint-Antoine. La gazette elle-même se trouve ici : https://fr.tipeee.com/chibi-gratuit/news/233933

• Un scénario officiel pour Babel : l’ensemble de la gamme (pour le moment en tout cas…) du jeu des XII Singes dans lequel les Biblionautes visitent les mondes de tous les livres possibles et imaginables est désormais disponible. Elle comporte un bon nombre de scénarios prêts à jouer pour vous permettre de comprendre les principes du jeu et tester ses possibilités. Vous en voulez un peu plus ? Cela tombe bien : le scénario La Chute des Mousquetaires, testé en convention, est désormais disponible au téléchargement gratuitement. Ce scénario court, centré autour du roman d’Alexandre Dumas Les Trois Mousquetaires, est prévu pour une partie initiation de 2 à 3h. Il peut (…)

Lire l'article complet sur Le Fix

(cliquez ici pour dérouler l'article)

Au premier abord, cette nouvelle production des XII Singes ne respire pas l’originalité : du medfan (OK), plus exactement de la dark fantasy (sérieusement, encore ?), une direction artistique tout en noir et blanc (on y est habitué avec la vague de l’OSR) et même un jeu qui a d’abord parcouru le cheminement vintage de l’auto-édition amateur avant de se frayer un chemin jusqu’aux terres sacrées du foulancement pro.

On ne va pas se mentir : vous qui voyez passer en baillant des dizaines de foulancement de JdR chaque année, vous n’avez peut-être pas placé ce Thanatos tout en haut de la pile estampillée « nouveautés intrigantes ».

Mais, en même temps, les XII Singes, c’est quand même un éditeur madré qui, en matière de cr (…)

(cliquez ici pour en voir moins)

Au premier abord, cette nouvelle production des XII Singes ne respire pas l’originalité : du medfan (OK), plus exactement de la dark fantasy (sérieusement, encore ?), une direction artistique tout en noir et blanc (on y est habitué avec la vague de l’OSR) et même un jeu qui a d’abord parcouru le cheminement vintage de l’auto-édition amateur avant de se frayer un chemin jusqu’aux terres sacrées du foulancement pro.

On ne va pas se mentir : vous qui voyez passer en baillant des dizaines de foulancement de JdR chaque année, vous n’avez peut-être pas placé ce Thanatos tout en haut de la pile estampillée « nouveautés intrigantes ».

Mais, en même temps, les XII Singes, c’est quand même un éditeur madré qui, en matière de création francophone, possède une expertise sans équivalent et qui sait flairer les bons coups. Alors, qu’est ce que les Singes ont bien pu trouver à cet énième jeu avec des épées et des liches. On va chercher ça ensemble.

D’abord, on peut constater ensemble que l’éditeur n’a pas fait semblant en investissant dans ce jeu. En un seul foulancement, c’est toute une copieuse gamme qui prend naissance sous nos yeux ébahis avec un livre de base, un atlas régional, une campagne complète mais aussi quelques petits livrets, un écran, un jeu de cartes, un bloc de fiches, etc. Le tout est conçu plutôt comme un ensemble insécable : le livre de base ne contient qu’un seul (petit) scénario, la campagne se déroule dans la région décrite dans le sourcebook, qui lui ne comporte aucun scénario. Bref, c’est plutôt un jeu en trois volumes auquel on a à faire qu’une véritable gamme dans laquelle on peut se permettre de picorer. Même l’investissement das le jeu de cartes peut, on va le voir, se justifier largement.

Tout noir et blanc, donc. C’est un des choix forts opérés par l’éditeur pour cette édition professionnelle de Thanatos. En même temps, le sujet n’incitait pas forcément à coller des paillettes partout, c’est vrai.

Pour simplifier au maximum, l’univers de jeu est confronté au problème des non-morts, en gros tout ce qui est plus vivant que mort mais quand même un peu des deux : liche, goule, zombie, etc. Il y en a vraiment beaucoup. Et ça encombre. Les PJ sont des Faucheurs, des serviteurs de l’ancien dieu de la mort, Thanatos, donc. Ils sont là pour régler ce petit problème et conduire tous ces non-morts à un trépas définitif.

Partant de ce constat, du rose fuchsia n’était donc pars forcément attendu. A la place, on a une belle ambiance noir et blanc avec des dessins au trait très agréables de Aldo de Silvestri qui évoquent parfois le style de Rolland Barthélémy, parfois celui de Rosinski : on a connu de plus mauvais maîtres et les dessins fournis sont souvent très évocateurs. Hélas, même si on sait déjà que les XII Singes ne sont pas les plus généreux en illustrations afin de maintenir des prix raisonnables (le coût de la (…)

Lire l'article complet sur Le Fix

(cliquez ici pour dérouler l'article)

Ces derniers mois, nous nous sommes retrouvés en première ligne devant ce qui nous semble être une évolution très préoccupante de l’édition de notre loisir : le recours de plus en plus massif à l’IA. Au départ, les cas sont bien documentés, il s’agit d’une image ou deux sujettes à caution. Puis sont arrivés des jeux dont l’ensemble de la direction artistique était confiée à des « studios » derrière lesquels se cachent (mal) un ou deux graphistes effectuant la mise en page de dizaines d’images générées par l’IA. Enfin, nous voyons poindre des jeux pour lesquels la traduction, le remplissage de textes au km ou la communication sont, en partie ou en totalité, gérés par des outils IA.

Vous le savez sans doute déjà mais cela va mieux en le disant : cette évolution ne nous p (…)

(cliquez ici pour en voir moins)

Ces derniers mois, nous nous sommes retrouvés en première ligne devant ce qui nous semble être une évolution très préoccupante de l’édition de notre loisir : le recours de plus en plus massif à l’IA. Au départ, les cas sont bien documentés, il s’agit d’une image ou deux sujettes à caution. Puis sont arrivés des jeux dont l’ensemble de la direction artistique était confiée à des « studios » derrière lesquels se cachent (mal) un ou deux graphistes effectuant la mise en page de dizaines d’images générées par l’IA. Enfin, nous voyons poindre des jeux pour lesquels la traduction, le remplissage de textes au km ou la communication sont, en partie ou en totalité, gérés par des outils IA.

Vous le savez sans doute déjà mais cela va mieux en le disant : cette évolution ne nous plaît pas. Du tout. Tenant avant tout à la dimension humaine, réellement créatrice et respectueuse des droits des autres, de notre loisir préféré, nous avons choisi au sein du Fix d’écarter de nos colonnes tout projet professionnel (nous tolérons – pour le moment – les projets purement amateurs dans la rubrique du lundi) qui utilise l’IA pour générer tout ou partie de son contenu, textes comme images.

Les plus attentifs d’entre vous auront peut-être remarqué ces derniers mois que cela nous a conduit à tordre – à grand regret – le bras à notre sacro-saint credo depuis l’origine du Fix : couvrir sans exclusive la totalité de la production de JdR francophone. Cela restait malgré tout des projets un peu marginaux émanant d’acteurs neufs ou outsiders. Depuis cet été, on est pris d’effroi en constatant que même de gros éditeurs dont on apprécie tout aussi bien la production que le contact peuvent à leur tour être tentés de faire baisser les coûts de production en utilisant ces outils.

C’est dans l’espoir d’une prise de conscience que nous publions cet article de Orlov qui décortique pour vous l’affaire dite du prompt Daggerheart.

———————————————————————————————————-

Ceux qui ont suivi de près la souscription pour la version française de Daggerheart n’auront pas manqué de relever quatre choses :

• D’abord, son succès: 200 000 euros, plus de 1200 souscripteurs, cela montre l’intérêt pour le jeu de Matthew Mercer et de Darrington Press. Black Book Editions a été remarquablement efficace : le jeu v.o. est sorti le 20 mai 2025, la souscription française a commencé le 30 juin et n’a duré que 15 jours.
• Dès le début de la souscription, une traduction du kit d’initiation a été mise en ligne gratuitement. Les curieux ont ainsi tout de suite pu voir le cœur de Daggerheart :  réconcilier narrativisme et profondeur tactique.
• Black Book Editions a eu une communication régulière, publiant des nouvelles tous les jours sur la page Game On du jeu. Malheureusement, alors que le foulancement battait son plein, l’équipe ou la personne en charge de la rédaction des news a dû avoir un (…)

Lire l'article complet sur Le Fix

(cliquez ici pour dérouler l'article)

Alors, ami des chats, le Studio Deadcrows a décidé leur en fournir une. Ce ne sera ni pour faire leurs besoins, ni pour y trouver de quoi se pourlécher les moustaches mais plutôt pour se lancer dans le JdR : oui, Donjons & Chatons va enfin avoir droit à cette boîte de découverte que l’on attendait depuis un moment.

Comme on l’imagine, bien que D&C ne soit pas vraiment un jeu difficile à apprendre (proposition limpide, système simple, jeu à scénarios plutôt tradi), si on veut l’associer à une auto-découverte du principe même du JdR, il peut être pratique d’voir un outil encore plus didactique que le livre de base.

Ainsi, dans la boîte de découverte, on trouvera un premier livret contenant une présentation de l’univers et 3 courtes aventur (…)

(cliquez ici pour en voir moins)

Alors, ami des chats, le Studio Deadcrows a décidé leur en fournir une. Ce ne sera ni pour faire leurs besoins, ni pour y trouver de quoi se pourlécher les moustaches mais plutôt pour se lancer dans le JdR : oui, Donjons & Chatons va enfin avoir droit à cette boîte de découverte que l’on attendait depuis un moment.

Comme on l’imagine, bien que D&C ne soit pas vraiment un jeu difficile à apprendre (proposition limpide, système simple, jeu à scénarios plutôt tradi), si on veut l’associer à une auto-découverte du principe même du JdR, il peut être pratique d’voir un outil encore plus didactique que le livre de base.

Ainsi, dans la boîte de découverte, on trouvera un premier livret contenant une présentation de l’univers et 3 courtes aventures didactiques, de 30 min à 1 heure de jeu environ chacune, présentant progressivement les règles du jeu. Une sorte de didacticiel, donc, mais en outre avec des parties durant peu ou prou le temps d’une partie classique de jeu de société pour rentrer dans l’univers chronophage du JdR en douceur.

A ce titre, la boîte contiendra également un second livret contenant, lui, deux aventures d’un format plus classique, d’environ 4 heures de jeu chacune, présentant deux cadres de jeu : Grand’Roue et Tourne-Bouchon. Tout ceci sera bel et bien inédit, enrichissant encore l’offre en scénarios pour un jeu qui n’en manque pas. Bon, pour les joueurs déjà convaincus voire expérimentés de Donjons & Chatons, l’investissement pour ces deux seuls scénarios sera peut-être un peu élevé mais quand on aime…, n’est-ce pas ?

Format boîte oblige, on trouvera également quelques accessoires, à savoir des fiches illustrées de 5 personnages prêts à jouer (des nouveaux, pas ceux du LdB), six grands plans de lieux à explorer (qui, eux, semblent être les mêmes que ceux livrés avec l’écran, en revanche), pas moins de 24 dés (des classiques, pas ceux du foulancement d’origine, hélas), des jetons, etc.

On ne trouvera hélas pas les cartes récemment publiées pour les enfances et la miagie : elles auraient sûrement beaucoup plu aux débutants mais il fallait aussi conserver un coût raisonnable au produit final.

On apprend par ailleurs que le jeu de Clément de Ruyter et consorts bénéficiera bientôt une version anglaise, d’où sans doute l’idée de cette boîte de découverte sortie plusieurs années après le livre de base en VF. Les anglophones découvriront donc la gamme dans le « bon » ordre, en commençant par la présente boîte puis, plus tard, le livre de base, etc.

Comme pour le suivi précédent, la boîte ne passe pas du tout par la case foulancement et est déjà en préco sur les boutiques en ligne. Elle devrait être disponible courant octobre ou dernier délai novembre 2025, ce qui devrait vous permettre de la trouver lors de votre shopping de fin d’année au cas où vous voudriez la placer sous le sapin de quelque rôliste en puissance.

Lire l'article complet sur Le Fix

(cliquez ici pour dérouler l'article)

Si même les rôlistes novices connaissent Vampire : la Mascarade on ne peut pas dire autant des autres jeux partageant le même univers. Changelin: le Songe est clairement de ces derniers, et cette édition 20ème anniversaire aux allures de chant du cygne est très littéralement l’occasion ou jamais de découvrir non seulement un jeu fin, mais aussi un monde profond dans tous les sens du terme. Surtout, Changelin est l’occasion de rappeler que, loin des peurs contemporaines, certains JdR ont la politique chevillée au corps. Ce pour notre plus grand bien.

Vingt ans et toutes ses dents

Changelin est plus qu’une série de jeu. C’est un des piliers du World of Darkness, le setting imaginé par les génies fous de chez  (…)

(cliquez ici pour en voir moins)

Si même les rôlistes novices connaissent Vampire : la Mascarade on ne peut pas dire autant des autres jeux partageant le même univers. Changelin: le Songe est clairement de ces derniers, et cette édition 20ème anniversaire aux allures de chant du cygne est très littéralement l’occasion ou jamais de découvrir non seulement un jeu fin, mais aussi un monde profond dans tous les sens du terme. Surtout, Changelin est l’occasion de rappeler que, loin des peurs contemporaines, certains JdR ont la politique chevillée au corps. Ce pour notre plus grand bien.

Vingt ans et toutes ses dents

Changelin est plus qu’une série de jeu. C’est un des piliers du World of Darkness, le setting imaginé par les génies fous de chez White Wolf en 1991 dans lequel on compte les célèbres Vampire : la Mascarade, Loup-Garou: l’Apocalypse et toute une flopée d’ouvrages plus confidentiels mais tout aussi fameux comme Mage : l’Ascension, Momie : l’Eternel, Démon : la Descente, j’en passe et des meilleurs.

Bref à partir de 2011 l’éditeur choisit de fêter le vingtième anniversaire de cette famille maudite en publiant des versions définitives des jeux les plus populaires (certains diraient que c’était aussi la dernière occasion de faire ces jeux à leur sauce avant que Renegade Studio récupère la licence, mais trêve de mauvais esprit). Quatre sortent du lot, tous publiés dans notre beau pays par Arkhane Asylum : Vampire, Garou, Mage, et le sujet de cette critique : Changelin.

468 pages de pur bonheur

Glamour Gloire et Gleauté

Vingt ans c’est long, surtout quand on a une fan base dédiée à alimenter, et c’est justement l’apanage du World of Darkness (WoD pour les intimes) : une chronologie extrêmement détaillée décrivant un monde parallèle au notre rempli de créatures surnaturelles.

Dans le cas de Changelin tout commence dans la cité mythique d’Arcadie, perdue dans une dimension sobrement appelée le Songe. Ce lieu de naissance de toutes les fées, ou fae si vous êtes énervants est désormais perdu, laissant les descendants de ses habitants aux prises avec le monde réel dont la banalité menace chaque jour d’éteindre leurs âmes. Pour survivre loin de leur environnement naturel, les âmes féériques s’associent à des enveloppes humaines pour former les kiths. Pour faire simple, ce sont des fées demi-humaines qui sont au centre du jeu et accessoirement que les joueurs et joueuses vont incarner ici.

l’édition propose des illustrations issues de toutes les éditions précédentes. Warning : Orgasme visuel

La société des Kith, cachée aux yeux des humains grâce à la magie des glamours est extrêmement complexe, comprenant deux cours royales, et des dizaines de maisons nobles se partageant le monde. Tout ça est décrit avec force détail dans l’ouvrage (…)

Lire l'article complet sur Le Fix

(cliquez ici pour dérouler l'article)

Et ouais : toujours. Plus de dix ans après sa création (et oui, m’sieurs-dames !), le Fix continue chaque lundi à valoriser ces innombrables publications gratuites qui font le dynamisme de notre milieu. En effet, parfois dans un anonymat déprimant, tous les acteurs passionnés de notre loisir, éditeurs, auteurs, simples rôlistes, mettent à votre disposition jour après jour des scénarios, articles, aides de jeu, kits de découverte voire des jeux complets.

Tout cela finit plus souvent qu’à son tour dans le warp du terrible web 2.0. Alors, à la mesure de nos maigres moyens, nous essayons d’attirer votre attention sur ces pépites chaque semaine.

Au programme cette semaine :

• Le kit de découverte de Nibiru : oui, je sais, le jeu est déjà sorti en (…)

(cliquez ici pour en voir moins)

Et ouais : toujours. Plus de dix ans après sa création (et oui, m’sieurs-dames !), le Fix continue chaque lundi à valoriser ces innombrables publications gratuites qui font le dynamisme de notre milieu. En effet, parfois dans un anonymat déprimant, tous les acteurs passionnés de notre loisir, éditeurs, auteurs, simples rôlistes, mettent à votre disposition jour après jour des scénarios, articles, aides de jeu, kits de découverte voire des jeux complets.

Tout cela finit plus souvent qu’à son tour dans le warp du terrible web 2.0. Alors, à la mesure de nos maigres moyens, nous essayons d’attirer votre attention sur ces pépites chaque semaine.

Au programme cette semaine :

• Le kit de découverte de Nibiru : oui, je sais, le jeu est déjà sorti en VF depuis un moment par les XII Singes. Mais, à l’occasion du foulancement de son supplément Xanadu, l’éditeur va procéder au retirage du livre de base et c’est donc le moment de se demander si le jeu est fait pour vous et de pledger la totale. (….) Oui, je sais : le CF se termine ce soir. Bon, bah, ce sera un peu short pour tester d’ici à ce soir mais vous pouvez au moins parcourir les 39 pages de ce kit pour savoir si la proposition de jeu de cet univers de SF à base de station spatiale et d’amnésie est faite pour vous. Au programme, tout le classique du genre : présentation de l’univers, du système dédié, des questions liées à la mémoire qui revient progressivement, un scénario et des prétirés (…) ah bah non pas les prétirés puisque les PJ ne se souviennent de rien au début et que la mémoire ne leur revient que progressivement. C’est ici : https://www.les12singes.com/bonus/nibiru/nibiru_kit_decouverte.pdf

• • Un supplément officiel pour L’Empire des Cerisiers : déjà très riche pour une gamme de création francophone publiée chez Arkhane Asylum, celle de L’Empire des Cerisiers bénéficie en plus d’un suivi gratuit PDF spectaculaire. En l’occurrence, on parle de Hotaru Shima – L’île des lucioles, un supplément de 50 pages entièrement illustré (par l’auteur lui-même : Olivier Sanfilippo) et mis en page aux normes de la gamme officielle (donc avec des standings élevés). Il s’agit d’un sourcebook régional présentant des lieux, clans, PNJ majeurs, etc.  Pour rendre le tout encore plus sympathique, on peut télécharger à part un recueil des plans utilisés en grand format avec, là aussi, la qualité de cartographie du reste de cette gamme japonisante. Vous trouverez le supplément ici : https://www.arkhane-asylum.fr/medias/2/EDC-X4-HotaruShima-LIleDesLucioles-5975.pdf

Bonne semaine à toutes et à tous !

Lire l'article complet sur Le Fix

(cliquez ici pour dérouler l'article)

Vous trouvez le calendrier de sorties de Black Book suffisamment garni ? Eh ben pas eux apparemment. Non contents de préparer la version française de Daggerheart tout en tentant de faire ployer nos bibliothèques sous les souscriptions Pathfinder, les gens du livre noir vous proposent de limiter toujours plus le temps de sommeil de leurs traducteurs en finançant sur une simple semaine la seconde édition de Starfinder. Quoi ? Vous ne savez pas ce qu’est Starfinder ? Ça tombe bien on va vous expliquer.

Pathfinder 40 000

Comme la subtile convention liant ce nouveau titre à Pathfinder l’indique, Starfinder (SF2 pour les intimes) se déroule dans le futur lointain du premier. Un monde de Fant (…)

(cliquez ici pour en voir moins)

Vous trouvez le calendrier de sorties de Black Book suffisamment garni ? Eh ben pas eux apparemment. Non contents de préparer la version française de Daggerheart tout en tentant de faire ployer nos bibliothèques sous les souscriptions Pathfinder, les gens du livre noir vous proposent de limiter toujours plus le temps de sommeil de leurs traducteurs en finançant sur une simple semaine la seconde édition de Starfinder. Quoi ? Vous ne savez pas ce qu’est Starfinder ? Ça tombe bien on va vous expliquer.

Pathfinder 40 000

Comme la subtile convention liant ce nouveau titre à Pathfinder l’indique, Starfinder (SF2 pour les intimes) se déroule dans le futur lointain du premier. Un monde de Fantasy donc, mais aussi de technologie débridée. Magie et technologie s’opposent, se complètent et font toutes deux parties du quotidien de SF2, un peu à la manière d’un Star Wars sous acide, ou d’un Warhammer 40K optimiste. Cette nouveauté Païzo est plutôt ambitieuse, avec trois objectifs explicites : faire oublier une première édition qui, en plus d’avoir manqué son public est largement considérée comme intéressante mais inutilement complexe, proposer un jeu de science fantasy aux mécaniques profondes mais accessibles, et surtout créer une symbiose parfaite avec son grand frère PF2R.

Car oui, le grand truc de SF2, c’est qu’il utilise (presque) exactement les mêmes règles que PF2R, promettant donc une interconnectivité totale entre les deux jeux. SF2 n’est donc pas qu’un jeu, c’est également le plus gros supplément jamais conçu pour PF2R, et rien que ça, c’est du genre à me faire sauter de joie les potentiels souscripteurs.

La magie et les lasers enfin réunis pour péter du monstre

Au programme on retrouve donc le bloc typique des trois ouvrages hérités de D&D :

• Le livre du joueur introduit le système du jeu, soit celles de son grand frère mais adaptées à un univers SF, six classes issues de la première édition parmi lesquelles, « l’Envoy » dont le mélange de charisme et de prouesses combattantes rappelle Han Solo, et le « Witchwarper », un lanceur de sort capitalisant sur les anomalies quantiques. Côté ascendances on retrouve deux classiques de PF2R, quatre nouvelles têtes dont le barathu, une ascendance née sur des planètes gazeuses, et dont l’apparence (à mi-chemin entre un hippocampe et un cupcake) hurle « science -fiction » de la meilleure manière possible. Le tout se complète par deux héritages versatiles à découvrir à la sortie.

• Le livre du MJ, deuxième bras de cette trinité ludique est très attendu au tournant puisqu’en plus d’inspirer les meneurs et meneuses de jeu, on doit y trouver les outils nécessaires pour créer monstres, objets technologiques (…)

Lire l'article complet sur Le Fix

(cliquez ici pour dérouler l'article)

Il y a peu, nous vous avons livré notre sentiment sur le livre de base de Dédales, un jeu OSR au système innovant paru en VF chez les XII Singes.

Un des points qui nous chagrinaient dans cette proposition était sans doute le manque de matière à jouer : pas une seule aventure, pas même à titre d’exemple, dans ce livre de base pourtant copieux de 240 pages. Surprenant, même pour un jeu OSR.

Qu’à cela ne tienne ! Fidèle à leur habitude, les XII Singes ont pris sur eux d’enrichir la gamme en la dotant dès son foulancement initial de ce qui, à leurs yeux aussi, faisait défaut : un univers de référence et les scénarios qui s’y déroulent. C’est le rôle assigné à ce Vaelrun, à la fois un univers dans lequel situer vos aventures motorisées  (…)

(cliquez ici pour en voir moins)

Il y a peu, nous vous avons livré notre sentiment sur le livre de base de Dédales, un jeu OSR au système innovant paru en VF chez les XII Singes.

Un des points qui nous chagrinaient dans cette proposition était sans doute le manque de matière à jouer : pas une seule aventure, pas même à titre d’exemple, dans ce livre de base pourtant copieux de 240 pages. Surprenant, même pour un jeu OSR.

Qu’à cela ne tienne ! Fidèle à leur habitude, les XII Singes ont pris sur eux d’enrichir la gamme en la dotant dès son foulancement initial de ce qui, à leurs yeux aussi, faisait défaut : un univers de référence et les scénarios qui s’y déroulent. C’est le rôle assigné à ce Vaelrun, à la fois un univers dans lequel situer vos aventures motorisées par Dédales et, surtout, un recueil de pas moins de six scénarios.

Le supplément prend la forme sympathique et peu onéreuse d’une pochette à rabats renfermant trois petits (32 pages) livrets agrafés : l’un pour exposer l’univers de jeu, l’autre pour la campagne en trois épisodes et le dernier pour trois autres épisodes jouables en one shot (mais qui peuvent aussi, moyennant quelques adaptations, être raccrochés à la campagne).

L’un des volets de la pochette présente une belle carte de Vaelrun mais… celle-ci se trouve aussi sur une feuille A4 tirée à part. Le reste de la pochette n’est pas exploité, pas plus que les feuilles volantes jointes seulement pour des raisons pratiques : c’est un peu dommage. Il y avait peut-être là l’occasion d’offrir un écran à peu de frais ou, au moins, des aides de jeu tirées à part.

Bon, vous l’avez compris : la description de l’univers étant limitée à un modeste livret de 32 pages, il ne faut pas s’attendre à un Glorantha bis. On reste avec Vaelrun dans le cadre du medfan classique, plus sword & sorcery que dungeonverse flashy cependant. On retrouve aussi la touche OSR, souvent plus délirante ou en tout cas plus ouverte que la souvent trop sage fantasy à la Papa du genre Royaumes Oubliés. Ainsi on y trouve une sorte de folie mais contagieuse, des statues de piere qui entament de régulières transhumances ou encore des Bibliomanciens qui tirent littéralement leurs pouvoirs magiques des livres. Bon, pour faire bonne mesure, il y a aussi des nains sous la montagne, des nécromanciens menaçants, des hommes-serpents dans des marais putrides et otes ces genres de choses.

La question qui reste en suspens est bien entendu : ce monde-là, greffé par le grâce d’un éditeur sur le jeu sans univers de Dédales a-t-il quelque chose de spécifiquement Dédalesque (si, ça existe) ? Bah, pas vraiment. A l’impossible nul n’est tenu et Dédales n’ayant pas sur ce point une personnalité très affirmée (ce n’est clairement pas Into the Odd pour rester dans la même crèmerie), Vaelrun n’avait pas vraiment d’éléments (…)

Lire l'article complet sur Le Fix

(cliquez ici pour dérouler l'article)

Et ouais : toujours. Plus de dix ans après sa création (et oui, m’sieurs-dames !), le Fix continue chaque lundi à valoriser ces innombrables publications gratuites qui font le dynamisme de notre milieu. En effet, parfois dans un anonymat déprimant, tous les acteurs passionnés de notre loisir, éditeurs, auteurs, simples rôlistes, mettent à votre disposition jour après jour des scénarios, articles, aides de jeu, kits de découverte voire des jeux complets.

Tout cela finit plus souvent qu’à son tour dans le warp du terrible web 2.0. Alors, à la mesure de nos maigres moyens, nous essayons d’attirer votre attention sur ces pépites chaque semaine.

Au programme cette semaine, une version allégée de votre rubrique préférée. Vu que Maître Narbeuh est en vacances, la rubrique est con (…)

(cliquez ici pour en voir moins)

Et ouais : toujours. Plus de dix ans après sa création (et oui, m’sieurs-dames !), le Fix continue chaque lundi à valoriser ces innombrables publications gratuites qui font le dynamisme de notre milieu. En effet, parfois dans un anonymat déprimant, tous les acteurs passionnés de notre loisir, éditeurs, auteurs, simples rôlistes, mettent à votre disposition jour après jour des scénarios, articles, aides de jeu, kits de découverte voire des jeux complets.

Tout cela finit plus souvent qu’à son tour dans le warp du terrible web 2.0. Alors, à la mesure de nos maigres moyens, nous essayons d’attirer votre attention sur ces pépites chaque semaine.

Au programme cette semaine, une version allégée de votre rubrique préférée. Vu que Maître Narbeuh est en vacances, la rubrique est confiée à moi, le stagiaire de service (un vrai stagiaire humain, incompétent et gauche, hein, pas un stagiaire IA).

Voici donc deux jeux pour cet été :

A tout seigneur, tout honneur avec La Terre des Héros.

Le jdr gratuit d’Olivier Legrand où l’on joue dans La Terre du Milieu, fête en effet ses vingt ans ! Et l’auteur en a profité pour peaufiner, réécrire et légèrement dépoussiérer les livres du Joueur et du Conteur. C’est donc le bon moment pour vous permettre de (re)découvrir ce jeu qui a tout d’un jeu pro et colle parfaitement à l’oeuvre de J.R.R Tolkien. C’est aussi l’occasion pour nous de remercier Le Grand Olivier de ses magnifiques jeux gratuits. Le Lundi c’est Gratuit cherche à mettre en valeur les productions gratuites françaises et elle ne pourrait exister sans le travail de gens comme Olivier. Qu’il soit ici remercié par sa production de niveau professionnel unique par sa qualité !

C’est dispo ici. Il faut noter que les autres ouvrages de la gamme n’ont pas été touchés par ce nettoyage vingtennal.

On en profite pour vous recommander, toujours du même auteur, L’Ile ravagée, un supplément de contexte pour son jeu Solomon Kane situé en Irlande au tournant des XVI° et XVII° siècle. Le supplément décrit d’abord le contexte politique troublé et violent, le type de héros qu’on peut y jouer et comprend un guide de l’Irlande mystérieuse.

L’autre jeu que nous souhaitons mettre en lumière est Notre-Dame de Paris, Jeu de Rôle à La Cour des Miracles. Ecrit par Morgane Munns, Antoine Lejune et Batronoban, le jeu est publié par les éditions Spectrum. Spectrum, on vous en a parlé cette année au moment de la sortie de la vf de Thirsty Swords Lesbians et de Moonlight on Roseville Beach, deux jeux résolument queer. Avec Notre-Dame de Paris, on s’intéresse à une autre marginalité, celle des factions criminelles d’un Paris médiéval tel qu’il est fantasmé dans le roman célébrissime de Victor Hugo du même nom.

Alors, il est pas enfin venu le Temps des Cathédraaaaaaales ? La réponse avec le kit d’introduction du jeu qui propose un scénario, des prétirés et présentant les règles d’un jeu fortement inspiré par le système (…)

Lire l'article complet sur Le Fix