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Si vous avez l’habitude de me lire, vous aurez sûrement remarqué que je n’aime pas du tout faire des comparaisons entre les différentes versions ou éditions d’un même jeu de rôle. Comparer des œuvres qui ont été créées dans des contextes et avec des objectifs différents ne me semble en effet que très peu instructif par défaut.

Notre sujet du jour, le jeu de rôle Dies Irae, publié par Black Book Editions, va me forcer cependant à faire ponctuellement un pas de côté par rapport à mes beaux principes. En effet, nous sommes ici face à un jeu qui est une véritable réincarnation d’une œuvre précédente : Joan of Arc. Ce dernier ayant eu un destin funeste sur lequel je ne reviendrai pas ici, une grande partie de ses idées ont été sauvées de la disparition par  (…)

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Si vous avez l’habitude de me lire, vous aurez sûrement remarqué que je n’aime pas du tout faire des comparaisons entre les différentes versions ou éditions d’un même jeu de rôle. Comparer des œuvres qui ont été créées dans des contextes et avec des objectifs différents ne me semble en effet que très peu instructif par défaut.

Notre sujet du jour, le jeu de rôle Dies Irae, publié par Black Book Editions, va me forcer cependant à faire ponctuellement un pas de côté par rapport à mes beaux principes. En effet, nous sommes ici face à un jeu qui est une véritable réincarnation d’une œuvre précédente : Joan of Arc. Ce dernier ayant eu un destin funeste sur lequel je ne reviendrai pas ici, une grande partie de ses idées ont été sauvées de la disparition par la création de ce tout nouveau jeu : Dies Irae.

Et autant le dire tout de suite, votre serviteur est très heureux que Dies Irae vienne donner une deuxième vie à un jeu qui m’avait suffisamment intéressé en son temps pour créer des pré-tirés et faire une partie test. Comme vous allez le voir, je vais rester fidèle à mes habitudes et je ne ferais pas un article basé sur une comparaison de ces deux jeux, mais il y a quelque points pour lesquels je vais être obligé de reparler de ce que contenait Joan of Arc, dans le butd’être un minimum complet et cohérent dans mon analyse.

Ces précisions étant faites, il est grand temps de nous plonger dans ce que Dies Irae nous propose. Pour cela je vais me baser sur les ouvrages et aides de jeu que l’éditeur Black Book Editions m’a fait parvenir … et qui représentent la quasi-totalité de ce qui a été proposé aux souscripteurs à la fin du financement de ce jeu en mai 2024.

Enfilez donc votre armure de tournoi, attrapez votre bible, et suivez le guide dans les affres de l’Europe du XVe siècle !

Structure et mise en forme de la gamme Dies Irae

Dies Irae se présente à nous sous la forme d’un triptyque d’ouvrages, une structure de gamme pouvant sembler extrêmement classique, mais qui est en fait porteuse d’une organisation très spécifique à l’approche voulue par les auteurs de ce jeu. Vous pouvez oublier le trio Manuel du joueur / Manuel du maître / Bestiaire, Dies Irae a quelque chose de radicalement différent à vous proposer. Voyons donc, dans le détail, comment se compose cette gamme et quel est le contenu de ses ouvrages :

• Livre de base (296 pages, couverture rigide) : Système de résolution, création de personnages, conseils et outils pour les meneurs, présentation du cadre historique, bestiaire (humains et animaux), présentation détaillée d’une région, 2 scénarios.
• Bellatores (104 pages, couverture rigide) : Explications et règles sur l’Héraldique, les tournois, le dressage des animaux et les batailles rangées. Un scénario lié à chacun de ces sujets (donc 4 scénarios en tout).
• Divina (…)

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Oui, nous aussi, on aurait plus vu ça au printemps mais, après, les animaux, la nature, le plein air, tout ça, on n’y connaît rien vu qu’on joue aux JdR.

En tout cas, ça se reproduit vite ces bêtes-là, c’est bien connu. Ainsi, le label « indé » de Arkhane Asylum vient de lancer sa première vague de précommande pour pas moins de six jeux. Alors, OK, ce sont des jeux courts mais quand même six jeux avec des personnalités très affirmées et des propositions on ne peut plus différenciées.

Pour rappel, Rabbit Hole va donc se spécialiser dans les jeux courts aux propositions de jeu, disons, différentes, soit en solo, soit sans MJ, soit… bah… différentes, quoi. Le label s’autorisera parfois des gros jeux (ainsi, d’une façon ou d’une autre, Shadowdark et Pira (…)

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Oui, nous aussi, on aurait plus vu ça au printemps mais, après, les animaux, la nature, le plein air, tout ça, on n’y connaît rien vu qu’on joue aux JdR.

En tout cas, ça se reproduit vite ces bêtes-là, c’est bien connu. Ainsi, le label « indé » de Arkhane Asylum vient de lancer sa première vague de précommande pour pas moins de six jeux. Alors, OK, ce sont des jeux courts mais quand même six jeux avec des personnalités très affirmées et des propositions on ne peut plus différenciées.

Pour rappel, Rabbit Hole va donc se spécialiser dans les jeux courts aux propositions de jeu, disons, différentes, soit en solo, soit sans MJ, soit… bah… différentes, quoi. Le label s’autorisera parfois des gros jeux (ainsi, d’une façon ou d’une autre, Shadowdark et Pirate Borg étaient déjà plus ou moins associés au terrier du lapin et figurent d’ailleurs dans la liste des jeux évoqués par son tout récent site web). Mais là, c’est le vrai cœur du projet : les jeux courts chelous dont personne n’avait jamais entendu parler.

Pour en savoir plus sur l’ensemble du projet, souvenez-vous, on avait posé quelques questions à l’époque du CF de Shadowdark à Mathieu Saintout, le boss de fin de niveau, et à Sandy Julien, l’invocateur de bizarreries, particulièrement impliqué dans ce projet pour le moment basé 100 % sur la traduction de jeux étrangers. L’interview se trouve là : https://lefix.di6dent.fr/archives/28021

C’est donc parti pour une première vague de six jeux courts, tous vendus à prix serré (entre 10 et 15 euros selon la pagination), dépourvus d’accessoires et ouvertement privés de suivi. One shot.

Dans ce premier lot, on a surtout remarqué Blurred Lines, un jeu solo dans une ambiance de giallo à l’italienne. Un paparazzo a pris des photos qu’il n’aurait pas du prendre. La proie se transforme alors en chasseur.

Le jeu se joue au moyen d’un paquet de cartes à jouer ordinaire : c’est en les tirant que vous allez déclencher les événements de l’intrigue, chaque carte correspondant à un rebondissement positif ou néfaste qui fera progresser le récit et l’enquête.

A noter que ce jeu impressionne particulièrement avec sa mise en forme graphique magnifique : ce sera visiblement un des critères de choix des jeux de Rabbit Hole.

C’est ainsi également le cas de Le Job. Ce jeu avec MJ se situe dans une ambiance à la Ocean’s eleven avec un système d’empilement de dés à ne pas faire tomber pour ne pas faire foirer le casse !

Le jeu propose plusieurs briefings en guise de scénarios. Dont un au Louvre. Prémonitoire !

Missions Impawssibles lui se distingue plus par son pitch inattendu : des ratons-laveurs en mission… si, si. On est dans l’ambiance cartoon. Pour le reste, c’est un jeu finalement assez classique, avec MJ, mais qui tient dans un livret de 32 pages (…)

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Et ouais : toujours. Plus de dix ans après sa création (et oui, m’sieurs-dames !), le Fix continue chaque lundi à valoriser ces innombrables publications gratuites qui font le dynamisme de notre milieu. En effet, parfois dans un anonymat déprimant, tous les acteurs passionnés de notre loisir, éditeurs, auteurs, simples rôlistes, mettent à votre disposition jour après jour des scénarios, articles, aides de jeu, kits de découverte voire des jeux complets.

Tout cela finit plus souvent qu’à son tour dans le warp du terrible web 2.0. Alors, à la mesure de nos maigres moyens, nous essayons d’attirer votre attention sur ces pépites chaque semaine.

Au programme cette semaine, un thème hyper-pointu : le matos amateur dérivant de jeux publiés en VF chez Arkhane Asylum. Une niche, qu (…)

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Et ouais : toujours. Plus de dix ans après sa création (et oui, m’sieurs-dames !), le Fix continue chaque lundi à valoriser ces innombrables publications gratuites qui font le dynamisme de notre milieu. En effet, parfois dans un anonymat déprimant, tous les acteurs passionnés de notre loisir, éditeurs, auteurs, simples rôlistes, mettent à votre disposition jour après jour des scénarios, articles, aides de jeu, kits de découverte voire des jeux complets.

Tout cela finit plus souvent qu’à son tour dans le warp du terrible web 2.0. Alors, à la mesure de nos maigres moyens, nous essayons d’attirer votre attention sur ces pépites chaque semaine.

Au programme cette semaine, un thème hyper-pointu : le matos amateur dérivant de jeux publiés en VF chez Arkhane Asylum. Une niche, quoi.

• Une adaptation du Year Zero pour jouer à Jurassic Park ! : et oui, il y a de tels fans du moteur de jeu préféré de Free League qu’ils le mettent à toutes les sauces possibles. C’est tout particulièrement le cas du site https://yearzeroengine.fr/games/srd.html, entièrement dédié à ce système et à toutes ses itérations. La dernière création maison concerne donc la célèbre franchise dérivée des romans de Michael Crichton. Au programme, une adaptation complète des règles avec les archétypes qui vont bien (guide, scientifique, etc.), un bestiaire très… euh… jurassique, un scénario prêt à jouer pour se lancer et même, si, si, si, TOUTES les cartes envisageables pour jouer avec le maximum de confort (équipement, talents, etc.). Tout ceci se trouve sous une forme éclatée avec plusieurs fichiers à dézipper et à assembler mais, bon, pour le prix, vous pouvez quand même faire un petit effort, non ? C’est là : https://yearzeroengine.fr/article/jurassic-yze.html

• Un scénario de Julien Pirou pour Fallout : la gamme Fallout se porte bien puisque Arkhane Asylum a annoncé pour très bientôt la sortie du supplément suivant, Le guide du vagabond. De son côté, Empyreal, le label du prolifique Julien Pirou, se porte bien aussi avec du suivi aussi bien pour son Sans Cœur que pour La Bannière de la Liberté. Alors les deux ensembles vous imaginez ! Juju a en effet trouver le temps de mitonner un petit scénario pour le jeu Fallout et vous le propose gratuitement sur le site d’Empyreal. C’est donc du non-officiel mais c’est fait par quelqu’un qui est aussi balèze en JdR qu’en jeu vidéo : on peut y aller en confiance. Qui plus est, c’est gros (58 pages), c’est beau (belle mise en page), cela s’accompagne tout aussi bien de cartes et de PJ prétirés imprimables. Bref : de la belle ouvrage. Le scénario s’intitule Adresse inconnue et se télécharge ici : https://empyreal.pirou.games/2025/10/03/adresse-inconnue-une-aventure-gratuite-pour-le-jeu-de-role-fallout/

Bonne semaine à toutes et à tous !

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Farceurs, les XII Singes ont fait le choix de repousser de quelques jours la clôture de leur actuel foulancement : Retour à la Tour sombre. Le projet est pourtant financé depuis un moment mais, il est vrai, avec un peu moins de 200 % de l’objectif, ce n’est pas encore un succès éclatant. Il reste toutefois quelques jours, de ce fait, pour le rejoindre et y contribuer.

Pour rappel, il s’agit de la VF de Return of the Dark Tower, le JdR adapté d’un remake d’un jeu de plateau lui-même largement inspiré du plus célèbre des JdR. Ouf. Ce jeu pouvait en effet difficilement échapper à l’œil acéré des XII Singes puisqu’il est lié de près, par son auteur et son système, à Mazes, jeu récemment proposé en VF par l’éditeur sous le nom de Dédales. (…)

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Farceurs, les XII Singes ont fait le choix de repousser de quelques jours la clôture de leur actuel foulancement : Retour à la Tour sombre. Le projet est pourtant financé depuis un moment mais, il est vrai, avec un peu moins de 200 % de l’objectif, ce n’est pas encore un succès éclatant. Il reste toutefois quelques jours, de ce fait, pour le rejoindre et y contribuer.

Pour rappel, il s’agit de la VF de Return of the Dark Tower, le JdR adapté d’un remake d’un jeu de plateau lui-même largement inspiré du plus célèbre des JdR. Ouf. Ce jeu pouvait en effet difficilement échapper à l’œil acéré des XII Singes puisqu’il est lié de près, par son auteur et son système, à Mazes, jeu récemment proposé en VF par l’éditeur sous le nom de Dédales. Révisez à l’aide de notre chronique ici : https://lefix.di6dent.fr/archives/28356

La VF en cours de foulancement s’appuie, comme il se doit, un gros livre de base (208 pages couleur, grand format spécial US Letter, couverture rigide). Celui-ci comprend bien toutes les règles nécessaires et ne nécessite donc pas celui de Dédales. Ce dernier peut toutefois donné des conseils ou quelques options en plus mais c’est très optionnel.

Le CF propose aussi un deck de 48 cartes, plus qu’un gadget compte tenu de la filiation entre le JdR et le jeu de plateau éponyme. Pour l’essentiel, il compile des mémos pour les joueurs (tests, classes de perso, régions du monde, niveau de Ténèbres) et pour le MJ (adversaires, monstres) afin de faciliter les parties. Les prochains jours peuvent permettre d’ajouter quelques cartes au total.

Enfin, pour finir le tour des indispensables, il y a, est-ce la peine de le préciser, un écran du MJ exclusif à la VF. Cet écran du MJ (3 volets rigides) est fourni avec une grande carte à laquelle vous pouvez ajouter des jetons.

Mais, vous connaissez nos Singes, pas vrai ? Ils ont donc fait le choix d’y ajouter la campagne qu’ils ont conçu pour tester le jeu entre eux et d’en faire un livre supplémentaire : La chute du Dragon rouge (au format quasi similaire au premier). Il contient la description du monde connu, quelques règles spécifiques et une suite de huit scénarios qui devraient immanquablement conduire les PJ et leurs troupes à la bataille finale.

En effet, le jeu est, en gros, une simulation de batailles de la Guerre de l’Anneau. Le MJ, bien sûr, avance les troupes de l’ennemi et les PJ, eux, tous de haut niveau, doivent réunir leurs troupes et surmonter les obstacles qui leur permettront d’être en nombre et qualité suffisantes pour vaincre lors de la bataille finale. Le jeu prévoit ainsi un découpage du temps 3 phases :

• La phase de quête qui correspond en gros à un scénario habituel mais joué par des PJ de haut niveau.
• La phase de résolution qui tire les conclusions de la partie pour les héros, leurs troupes, le camp ennemi et globalement (…)

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La gamme VF de Dune, défendue chez nous par Arkhane Asylum, a déjà eu le droit à une campagne. C’était Les agents de Dune et, à la fois pour des raisons de quiproquo mais aussi à cause de quelques travers pénibles, cela avait été pour nous, dans l’ensemble, une déception : http://lefix.di6dent.fr/archives/25244

Mais un tel univers de jeu ne pouvait se contenter de cette maigrelette campagne en forme de tutoriel laborieux. Voici donc venir Les maîtres de Dune, une ambitieuse campagne high level qui peut (ou pas, en fait) prendre la suite de la précédente.

Pas de boîte remplie de petits bouts de carton cette fois-ci mais un bon gros livre à l’ancienne. Pas si gros que ça d’ailleurs puisque, malgré son prop (…)

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La gamme VF de Dune, défendue chez nous par Arkhane Asylum, a déjà eu le droit à une campagne. C’était Les agents de Dune et, à la fois pour des raisons de quiproquo mais aussi à cause de quelques travers pénibles, cela avait été pour nous, dans l’ensemble, une déception : http://lefix.di6dent.fr/archives/25244

Mais un tel univers de jeu ne pouvait se contenter de cette maigrelette campagne en forme de tutoriel laborieux. Voici donc venir Les maîtres de Dune, une ambitieuse campagne high level qui peut (ou pas, en fait) prendre la suite de la précédente.

Pas de boîte remplie de petits bouts de carton cette fois-ci mais un bon gros livre à l’ancienne. Pas si gros que ça d’ailleurs puisque, malgré son propos ambitieux, la campagne se contente d’un 170 pages. Mais, croyez-moi sur parole : 170 pages bien utilisées et qui vont vous en donner pour votre argent (car, il faut l’avouer, le livre est un poil cher quand même).

Niveau direction artistique, c’est sans surprise : le livre s’inscrit dans la continuité du reste de la gamme. C’est beau, c’est glacé (enfin, on se comprend^^), ça sent bon le sable chaud.

Venons-en au fait : Les maîtres de Dune propose une uchronie au sein de Dune puisqu’il s’agit de tordre le bras de l’intrigue du cycle de Franck Herbert pour placer rien moins que la Maison des PJ (dont ils sont, en outre, les principaux dirigeants ou conseillers !) à la tête de Arrakis, la planète de l’Épice. Le tout, sur ordre express de l’Empereur et, évidement, au grand dam des exploitants précédents, les fameux et terribles Harkonnen.

Ah, là, tout de suite, ça change des scénarios à la petite semaine au prétexte épais comme une quête secondaire de jeu vidéo genre aller chercher l’objet magique tellement important que Dudule Ier le nécromancien l’a égaré au fin fond d’un nid de kobolds. Non, apprêtez-vous plutôt à devoir organiser l’exploitation de l’Épice, satisfaire l’Empereur, combattre les Harkonnen, vous méfier des autres Maisons et toutes ces choses qui font des PJ, en gros, le centre d’attention de tout l’univers connu.

L’approche du jeu high level est tenue de bout en bout. On ne va pas se mentir : cela peut être déstabilisant pour une grande partie des joueurs expérimentés. Point ici de gestion minutieuse de l’inventaire et encore moins de scènes d’exploration de donjon ou équivalent galactique. Au contraire, bienvenue aux brunchs (véridique !) et autres réceptions de l’ambassadeur. Cela change agréablement et cela peut permettre de déployer un véritable roleplay sans jets de dés intempestifs mais c’est tout de même hors norme par rapport aux habitudes de 95 % des tablées. Comme souvent en jeu de rôle, il sera donc prudent de sonder tout le monde avant de savoir si les joueurs sont OK avec une histoire dans laquelle, alors qu’une attaque pointe le bout de son nez et que les PJ sortent (…)

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Oui. Mais pas tout à fait.

C’est pour cela que Open Sesame Games a décidé qu’il fallait un supplément inédit à cette nouvelle édition du jeu inspiré des premiers écrits de Mathieu Gaborit.

L’éditeur, qui prend donc la suite du Matagot à la tête de cette gamme, a décidé aussi, semble-t-il, de prendre un minimum de risques puisque, bien qu’il ne s’agisse que d’un seul livre, ce suivi pour Ecryme fait l’objet depuis quelques temps d’un foulancement pour lequel il reste quelques jours. Il est ici : https://fr.ulule.com/les-secrets-de-l-ecryme/

Ce livre de 176 pages porte plutôt bien son nom et se chargera donc de révéler de nombreux détails sur cette substance nébuleuse qu’est l’écryme éponyme. Il aborde aussi la Céphalie, cette magie qui lui (…)

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Oui. Mais pas tout à fait.

C’est pour cela que Open Sesame Games a décidé qu’il fallait un supplément inédit à cette nouvelle édition du jeu inspiré des premiers écrits de Mathieu Gaborit.

L’éditeur, qui prend donc la suite du Matagot à la tête de cette gamme, a décidé aussi, semble-t-il, de prendre un minimum de risques puisque, bien qu’il ne s’agisse que d’un seul livre, ce suivi pour Ecryme fait l’objet depuis quelques temps d’un foulancement pour lequel il reste quelques jours. Il est ici : https://fr.ulule.com/les-secrets-de-l-ecryme/

Ce livre de 176 pages porte plutôt bien son nom et se chargera donc de révéler de nombreux détails sur cette substance nébuleuse qu’est l’écryme éponyme. Il aborde aussi la Céphalie, cette magie qui lui est liée, ainsi que celle des anences, les objets qui canalisent cette magie.

On y trouve en outre un bestiaire et toute une série de synopsis pour mettre ces différents secrets en jeu.

Le CF se déroule sans problème, avec déjà plus de 500 % de l’objectif atteint, signe du fait que le jeu a su se constituer sa fanbase. Cela permet de financer quelques cahiers à part contenant des scénarios inédits. Enfin, des dossiers de PJ et une boîte collector pour l’ensemble de la gamme sont également disponibles en options.

La livraison est prévue pour avril 2026.

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Enfin ! Après une très longue attente, un des jeux les plus attendus de sa génération entame son lent chemin vers la publication de sa VF.

Je veux bien entendu parler de Mörk Borg, le jeu OSR à la mise en page détonante et à la direction artistique acide. MB (bah quoi ?) a été publié en version anglaise dès 2020 et c’est donc seulement courant 2026 que l’on pourra en profiter dans la langue de Pierre Rosenthal. Entre temps, le jeu a été décliné à travers une multitude de suppléments, hacks, versions alternatives, etc. devenant un des plus inattendus gros succès d’édition de ces dernières années.

Édité en suédois et en anglais par Free League, on a longtemps attendu de voir le titre apparaître sur le copieux planning de Arkhane Asylum, l’habituel (…)

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Enfin ! Après une très longue attente, un des jeux les plus attendus de sa génération entame son lent chemin vers la publication de sa VF.

Je veux bien entendu parler de Mörk Borg, le jeu OSR à la mise en page détonante et à la direction artistique acide. MB (bah quoi ?) a été publié en version anglaise dès 2020 et c’est donc seulement courant 2026 que l’on pourra en profiter dans la langue de Pierre Rosenthal. Entre temps, le jeu a été décliné à travers une multitude de suppléments, hacks, versions alternatives, etc. devenant un des plus inattendus gros succès d’édition de ces dernières années.

Édité en suédois et en anglais par Free League, on a longtemps attendu de voir le titre apparaître sur le copieux planning de Arkhane Asylum, l’habituel partenaire francophone du géant suédois. Mais, grosse surprise, c’est finalement chez Agate que va se faire cette VF, AAP se repliant (par choix ou par défaut ?) sur la déclinaison pirate du jeu, Pirate Borg donc, foulancé justement il y a quelques semaines (les coquins ^^) : https://www.gameontabletop.com/cf5441/pirate-borg.html

Pris de vitesse sur ce coup là, Agate ne s’en laisse pas pour autant compter et propose depuis peu son foulancement du jeu originel mais aussi, on va le voir, d’une copieuse gamme pour l’accompagner. Cela se passe là : https://fr.ulule.com/mork-borg/

Le livre de base de MB n’est pas une si grosse affaire pourtant. 88 pages seulement, format A5. Pourtant, il se suffit à lui-même tant les règles (1D20 + MOD et basta) sont simples et l’univers suggéré au fil des illustrations et de la mise en page du livre. Les sorts et monstres ne sont pas oubliés mais on est plus proche de la vingtaine d’occurrences pour chaque plutôt que la pléthore à laquelle on est habitué à D&D ou Pathfinder. Les auteurs estiment que cela suffit puisque le monde de MB est mourant (une mécanique d’horloge est prévue pour rendre compte de cela) et que vous n’aurez donc pas le temps d’en apprendre ou d’en exterminer plus avant qu’il ne soit trop tard.

Le livre prévoit de nombreuses tables pour trouver de l’inspiration mais aussi pas moins de 50 amorces de scénarios et, enfin, une aventure complète.

L’ambition de Agate ne s’arrête pas là et c’est toute une gamme, donc, que l’éditeur entend mettre à disposition des joueurs francophones.

Bien sûr, là, on parle du classique écran du MJ. Un 5 volets accompagné de fiches de résumés de règles et des tables aléatoires (création de PNJ, d’auberge, de pièges, etc.) pour improviser à la volée.

Mais cela concerne toute une série de petits suppléments/modules, à savoir Reliquaire (deux scénarios, 4 classes, un mode solo, des monstres et générateurs dans un livret de 68 pages), Hérétique (trois scénarios, des règles alternatives, nouvelles classes, etc., le tout en 68 pages également), Ikhone (quatre dieux pour vos personnages présentés (…)

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Et ouais : toujours. Plus de dix ans après sa création (et oui, m’sieurs-dames !), le Fix continue chaque lundi à valoriser ces innombrables publications gratuites qui font le dynamisme de notre milieu. En effet, parfois dans un anonymat déprimant, tous les acteurs passionnés de notre loisir, éditeurs, auteurs, simples rôlistes, mettent à votre disposition jour après jour des scénarios, articles, aides de jeu, kits de découverte voire des jeux complets.

Tout cela finit plus souvent qu’à son tour dans le warp du terrible web 2.0. Alors, à la mesure de nos maigres moyens, nous essayons d’attirer votre attention sur ces pépites chaque semaine.

Au programme cette semaine :

• Une solide preview du nouveau Anarchy : bon, d’habitud (…)

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Et ouais : toujours. Plus de dix ans après sa création (et oui, m’sieurs-dames !), le Fix continue chaque lundi à valoriser ces innombrables publications gratuites qui font le dynamisme de notre milieu. En effet, parfois dans un anonymat déprimant, tous les acteurs passionnés de notre loisir, éditeurs, auteurs, simples rôlistes, mettent à votre disposition jour après jour des scénarios, articles, aides de jeu, kits de découverte voire des jeux complets.

Tout cela finit plus souvent qu’à son tour dans le warp du terrible web 2.0. Alors, à la mesure de nos maigres moyens, nous essayons d’attirer votre attention sur ces pépites chaque semaine.

Au programme cette semaine :

• Une solide preview du nouveau Anarchy : bon, d’habitude, les previews, on ne fait pas trop. Il s’agit de collages de pages disparates qui visent à montrer la direction artistique, la maquette ou encore le ton d’un futur livre de JdR. Pas vraiment un truc qui se lit de bord à bord et encore moins quelque chose à lire sur sa tablette dans la semaine pour préparer le vendredi soir. Mais là, on fait donc exception car il s’agit d’une bonne grosse preview de quasi 50 pages avec pas mal de passages cohérents (l’intro, l’explication des règles de base, un prétiré…) qui vous permettront quand même à la manière d’un kit (mais en version non-jouable, donc) de vous faire une bonne idée de ce qu’est le jeu final et si donc cet Anarchy 2.0 est fait pour vous, vieux fan de Shadowrun ou Béotien toujours effrayé par les complexités du 6ème Monde. On trouve ce large extrait ici : https://black-book-editions.fr/file.php?id=1161

• La Gazette d’Argosia #11 : cela ne chôme pas chez Le Grümph ! Le gratuit Chibi du mois est déjà au rendez-vous et il est tout autant savoureux et copieux que ceux de l’été. Au programme, donc, une nouvelle gazette pour l’univers de référence de Cœurs Vaillants, le jeu medfan de chez Chibi. Dans ce onzième numéro, on retrouve la préférence de l’auteur pour les aventures en bac à sable. Ici, en 16 pages, on a donc les lieux, factions et autres péripéties pour mettre en scène un… festival de danse folklorique. Si. Et en plus, il n’y a pas de piège ou de sombre complot. Non, on est là résolument dans le feelgood et autres façons alternatives de concevoir l’interaction avec les PNJ qu’à travers une épée +2 et une pluie de boules de feu. Cela change. Le supplément est plus sobrement présenté que le précédent (‘faut pas pousser…) : 100 % texte et une carte de ville générique pouvant être utilisée dans le cadre de cette aventure. La gazette elle-même (même si, faut-il le rappeler, des dons via Tipeee sont les bienvenus) se trouve ici : https://fr.tipeee.com/chibi-gratuit/news/233933

Bonne semaine à toutes et à tous !

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Mes amis non rôlistes (et sans doute les vôtres) ont souvent des idées très tranchées et plus ou moins flatteuses sur la communauté rôliste. Pour ma part je leur réponds que la particularité la plus frappante de notre petite tribu, c’est qu’elle réunit tous les extrêmes culturels. Du royaliste pétainiste anti-woke en passant par le Social Justice Warrior aux cheveux bleus, le JdR semble tout avoir de l’échappatoire idéal hors de notre monde banal. Dans ce contexte, on a souvent des jeux avec une politique marquée, que ce soit le World of Darkness ou Shadowrun. Pourtant, c’est sans doute la première fois qu’on parle d’un jeu qui, en plus d’être ouvertement politique, revendique aussi une identité. Mesdames et mesdames, bienvenues dans Thirsty Sword Lesbians

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Mes amis non rôlistes (et sans doute les vôtres) ont souvent des idées très tranchées et plus ou moins flatteuses sur la communauté rôliste. Pour ma part je leur réponds que la particularité la plus frappante de notre petite tribu, c’est qu’elle réunit tous les extrêmes culturels. Du royaliste pétainiste anti-woke en passant par le Social Justice Warrior aux cheveux bleus, le JdR semble tout avoir de l’échappatoire idéal hors de notre monde banal. Dans ce contexte, on a souvent des jeux avec une politique marquée, que ce soit le World of Darkness ou Shadowrun. Pourtant, c’est sans doute la première fois qu’on parle d’un jeu qui, en plus d’être ouvertement politique, revendique aussi une identité. Mesdames et mesdames, bienvenues dans Thirsty Sword Lesbians dont la VF nous est proposée par les Éditions Spectrum.

Commençons par une approche prudente

Le queer, c’est mieux que le skai

Commençons par enfoncer une porte ouverte. Thirsty Sword Lesbians (TSL pour les intimes) est un jeu qui nous propose d’incarner des lesbiennes avec des épées. Je vous laisse un passage à la ligne pour vous en remettre.

J’imagine déjà quelques lecteur.ice.s qui roulent des yeux en lisant ce résumé incomplet, et i.e.ls auraient raison. Pour commencer, TSL se repose sur deux piliers extrêmement solides du JdR, le premier étant le système PbtA (Powered by the Apocalypse, d’après le premier jeu usant de ce système), une valeur sûre des JdR indépendants assurant l’accessibilité de l’ouvrage. Le second pilier est purement narratif et relativement commun dans la niche PbtA : au lieu de décrire un univers spécifique, TSL propose, entre son livre de base et l’extension Advanced Lovers and Lesbians une foule de contextes différents dans lesquels raconter vos aventures allant du space opera à la high fantasy en passant par de nombreux tropismes de l’anime et du manga qui ont inspiré ou sont inspirés par l’imaginaire queer, l’inspiration la plus évidente étant le monument saphico-nippon Revolutionary Girl Utena.

En garde!

Du coup, d’entrée de jeu il faut reconnaitre deux qualités indéniables à TSL. Tout d’abord son choix de système privilégie l’approche des débutants, faisant de l’ouvrage un excellent point d’entrée du hobby. La seconde (et à mon sens la plus importante), c’est qu’en mêlant identité centrale et univers modulable, l’autrice April Kit Walsh parvient à imposer son thème sans pour autant en imposer sa version. Une lesbienne épéiste est de toute évidence un fantasme mais un fantasme qu’on est ici joyeusement encouragé à s’approprier. Parce que oui, s’il y a bien deux émotions qui traversent TSL de tout son long, c’est la générosité et la bienveillance.

Romantisme Saphic-Punk

Dès la création de personnage, on comprend (…)

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Il faut dire : c’est un coup à se faire des frayeurs. Si, vous savez : les éditeurs qui relancent d’une préco une gamme dont la base, précédemment foulancée, n’est pas encore livrée.

C’est exactement le schéma pour Chroniques Oubliées Contemporain 2, pour le moment non-disponible mais qui fait déjà l’objet d’un suivi en précommande avec un supplément consacré entièrement au(x) genre(s) de l’horreur, habilement intitulé Horreur.

Le CF en question n’a que six mois à peine et n’est même pas en retard (la livraison physique est attendue dans quelques petits mois : hiver 2025-2026). Il faut donc croire que c’est vraiment que ça pousse derrière pour cette gamme à succès pour que l’éditeur décide de ne pas attendre pour proposer, sans délai, de vous pr (…)

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Il faut dire : c’est un coup à se faire des frayeurs. Si, vous savez : les éditeurs qui relancent d’une préco une gamme dont la base, précédemment foulancée, n’est pas encore livrée.

C’est exactement le schéma pour Chroniques Oubliées Contemporain 2, pour le moment non-disponible mais qui fait déjà l’objet d’un suivi en précommande avec un supplément consacré entièrement au(x) genre(s) de l’horreur, habilement intitulé Horreur.

Le CF en question n’a que six mois à peine et n’est même pas en retard (la livraison physique est attendue dans quelques petits mois : hiver 2025-2026). Il faut donc croire que c’est vraiment que ça pousse derrière pour cette gamme à succès pour que l’éditeur décide de ne pas attendre pour proposer, sans délai, de vous procurer le PDF de ce supplément thématique. La version physique, elle, attendra… « quelques mois », comme le dit avec un doux euphémisme l’éditeur en noir.

Au programme de ce livre de 96 pages au format habituel du reste de la gamme, on trouve d’abord, bien sûr, une définition du thème, de ses codes et de la façon dont ils peuvent être mis en jeu dans le cadre d’une partie de JdR. La période ou l’univers de référence n’est pas défini : le guide peut être utilisé dans toute la période couverte par COC2 soit de l’horreur gothique à la lumière des becs de gaz jusqu’à de l’anticipation horrifique.

Niveau crunch, le jeu propose bien entendu de nouveaux profils de personnages (18 quand même !) adaptés au genre, que ce soit des chasseurs de monstre ou des enquêteurs du paranormal, par exemple. Ces profils s’accompagnent de pas moins de sept nouvelles voies, véritable ADN du système CO.

Pour mettre en pratique tout cela, le supplément contient deux scénarios prêts à jouer mais aussi 21 amorces de scénarios à développer, une table de génération de scénarios et enfin sept cadres d’aventure détaillés adaptés aux différents sous-genres de l’horreur abordés dans le livre.

La préco se passe ici : https://shop.black-book-editions.fr/produit/506524PHY/0/chroniques-oubliees-contemporain-2e-edition/horreur-chroniques-oubliees-contemporain-2eme-edition

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