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Grâce à leur communauté (essentiellement via Youtube), certains acteurs du JdR arrivent à faire leur petite affaire un peu en vase clos, sans forcément beaucoup de com’ (en tout cas, dans les canaux que nous fréquentons, nous), sans éditeur, rien de tout ça. Et, après tout, ils n’ont pas l’air de plus mal s’en porter.

C’est tout particulièrement le cas du Scénarurgien, Youtubeur spécialisé dans les conseils autour du JdR sur table (j’aurais pourtant dit « une niche dans la niche » mais ça fait longtemps que j’ai arrêté de croire dans mon expertise ès vidéo…), qui s’est lancé dans la publication d’outils d’aide à la maîtrise et/ou à la conception de ses propres scénarios. Ils prennent la forme de decks de cartes permettant, notamment, d’ajouter de l’inattendu et de la (…)

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Grâce à leur communauté (essentiellement via Youtube), certains acteurs du JdR arrivent à faire leur petite affaire un peu en vase clos, sans forcément beaucoup de com’ (en tout cas, dans les canaux que nous fréquentons, nous), sans éditeur, rien de tout ça. Et, après tout, ils n’ont pas l’air de plus mal s’en porter.

C’est tout particulièrement le cas du Scénarurgien, Youtubeur spécialisé dans les conseils autour du JdR sur table (j’aurais pourtant dit « une niche dans la niche » mais ça fait longtemps que j’ai arrêté de croire dans mon expertise ès vidéo…), qui s’est lancé dans la publication d’outils d’aide à la maîtrise et/ou à la conception de ses propres scénarios. Ils prennent la forme de decks de cartes permettant, notamment, d’ajouter de l’inattendu et de la variété dans des moments décevants (typiquement, les combats) ou en guise de support à la créativité.

A chaque fois, ce sont de gros succès de foulancement mais, ensuite, on ne voit plus la couleur de ces fameux paquets de cartes, même pas dans les boutiques en ligne les mieux achalandées. A priori, les decks ne sont disponibles que dans la boutique en ligne du Monsieur. Ce qui ne facilite pas la découverte inattendue, on en conviendra.

Cette fois-ci, le Scénarurgien va bien te feinter en proposant non pas un mais deux (ah, ah, tu ne l’avais spas vu venir, hein ?) decks autour de la thématique de la SF et du cyber. Mais en fait surtout du cyber. Le foulancement est là et se porte plutôt bien, en fait : https://www.gameontabletop.com/cf5821/rpg-storymaker-sci-fi-cyberpunk.html

Le premier deck concerné est de la série des RPG StoryMaker. Il s’utilise donc plutôt avant la séance que pendant et sert essentiellement à remplacer les bonnes vielles tables aléatoires de génération d’intrigue. En associant des cartes tirées par catégories, vous voyez naître devant vos yeux ébahis une intrigue en béton. Ou pas.

Ce deck proposé comporte 78 cartes réparties en 6 catégories : accroche, sujet, action, alliés, menaces et… euh… le reste, quoi (souvent des cartes qui modifient les autres cartes déjà tirées). On notera que (gnéééé, calcul de tête intense) cela fait 12 occurrences dans chaque catégorie. C’est pas mal mais rapporté à certaines tables géantes que l’on connaît dans toutes sortes de jeux ou de suppléments, on se rend compte que 6 tables de 12, ce n’est pas énorme non plus comme champ des possibles.

Le second deck est très différent puisque lui intervient pendant le jeu et se donne pour but d’animer les passages de hacking, souvent décriés dans les jeux cyberpunk et assimilés, comme étant particulièrement laborieux, entre règles lourdes, concepts fumeux et PJ inactifs.

Là, ce deck de 50 cartes fait la promesse de simplifier tout ça en un seul jet de votre système de jeu préféré. Une fois obtenue la qualité du résultat (…)

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Du medfan. De la 5E.

Pas toujours facile de se distinguer de la masse.

Mais même pas peur, c’est ce que s’est dit Orlando Barbechat (hmmm, je soupçonne un pseudo) qui se lance avec sa petite équipe dans la publication d’un cadre de campagne répondant à tous ces critères.

Dans le détail, ce Les Gardiens du Mausolée est donc une campagne dans un univers singulier dominé par des peuples exotiques et des esprits puissants. La campag,ne se double d’ailleurs d’une large partie compagnon avec tout le crunch nécessaire : races, sous-classes, sorts, etc. Le tout est motorisé avec les règles de D&D en 5E (2024 ou 2014) et peut donc être adapté sans trop de problème à d’autres systèmes similaires.

Le foulancement est en cours ici : https: (…)

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Du medfan. De la 5E.

Pas toujours facile de se distinguer de la masse.

Mais même pas peur, c’est ce que s’est dit Orlando Barbechat (hmmm, je soupçonne un pseudo) qui se lance avec sa petite équipe dans la publication d’un cadre de campagne répondant à tous ces critères.

Dans le détail, ce Les Gardiens du Mausolée est donc une campagne dans un univers singulier dominé par des peuples exotiques et des esprits puissants. La campag,ne se double d’ailleurs d’une large partie compagnon avec tout le crunch nécessaire : races, sous-classes, sorts, etc. Le tout est motorisé avec les règles de D&D en 5E (2024 ou 2014) et peut donc être adapté sans trop de problème à d’autres systèmes similaires.

Le foulancement est en cours ici : https://www.gameontabletop.com/cf5371/les-gardiens-du-mausolee.html Attention, il ne dure plus que quelques jours et il y a donc doublement urgence.

Les Gardiens du Mausolée se présente sous la forme d’un livre d’environ 150 pages qui peut s’accompagner d’un écran du MJ.

Mais ce n’est pas tout. L’auteur et son équipe souhaite profiter de l’occasion de ce foulancement pour unifier d’autres créations précédentes autour d’un véritable univers, modulaire mais cohérent, nommé Spiritsong. Celui-ci dessine un univers low tech, proche de la nature et du chamanisme. Chaque supplément est modulable pour dévoiler une partie de cet univers que vous pouvez toutefois laissé dans l’ombre si son sujet ne vous passionne pas.

Dans l’idéal, cela devrait conduire à la réédition de deux productions auto-produites précédentes sous une forme unifiée et augmentée : La forêt de Myrcéliade (scénario pouvant servir de préquelle à la campagne) et La montagne aux orages (de l’hexploration en bac à sabler, plutôt pour après la campagne). Dans l’idéal toujours, tout ceci devrait pouvoir être resserré dans un chouette coffret.

Oui : dans l’idéal.

En effet, à cette heure, à quelques jours de la fin du foulancement, le projet semble avoir du plomb dans l’aile avec seulement 40 % environ de l’objectif atteint. On ne va pas se mentir : ça va être compliqué. Mais, pour autant, l’auteur a l’air d’être des plus motivés et des solutions existent : prolonger, rebooter, attirer l’œil d’un éditeur tiers, etc. Bref, chaque euro collecté peut compter et si vous regrettez de ne pas avoir vu ce projet plus tôt, il n’est toutefois pas trop tard pour vous y joindre.

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Et ouais : toujours. Plus de dix ans après sa création (et oui, m’sieurs-dames !), le Fix continue chaque lundi à valoriser ces innombrables publications gratuites qui font le dynamisme de notre milieu. En effet, parfois dans un anonymat déprimant, tous les acteurs passionnés de notre loisir, éditeurs, auteurs, simples rôlistes, mettent à votre disposition jour après jour des scénarios, articles, aides de jeu, kits de découverte voire des jeux complets.

Tout cela finit plus souvent qu’à son tour dans le warp du terrible web 2.0. Alors, à la mesure de nos maigres moyens, nous essayons d’attirer votre attention sur ces pépites chaque semaine.

Au programme cette semaine, un hommage à deux de nos plus grands pourvoyeurs de gratuit hexagonaux :

• La Gazette  (…)

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Et ouais : toujours. Plus de dix ans après sa création (et oui, m’sieurs-dames !), le Fix continue chaque lundi à valoriser ces innombrables publications gratuites qui font le dynamisme de notre milieu. En effet, parfois dans un anonymat déprimant, tous les acteurs passionnés de notre loisir, éditeurs, auteurs, simples rôlistes, mettent à votre disposition jour après jour des scénarios, articles, aides de jeu, kits de découverte voire des jeux complets.

Tout cela finit plus souvent qu’à son tour dans le warp du terrible web 2.0. Alors, à la mesure de nos maigres moyens, nous essayons d’attirer votre attention sur ces pépites chaque semaine.

Au programme cette semaine, un hommage à deux de nos plus grands pourvoyeurs de gratuit hexagonaux :

• La Gazette d’Argosia #12 : popopop, le gratuit Chibi du mois est déjà au rendez-vous. Bientôt, si ça se trouve il y aura plus de contenu gratuit que payant pour  Cœurs Vaillants, le jeu medfan de chez Chibi, on sait pas. Dans ce déjà douzième numéro de la Gazette d’Argosia, Le Grümph tente une expérience avec la proposition de 7 cadres de campagnes en 15 pages tout compris. Et, j’ajouterais, en plus, c’est présenté comme du 7hex (exploration en bac à sable de 7 hexagones étroitement liés entre eux)… sans hexagone. Oui, il est parti très loin. En fait, le format retenu n’est pas si étonnant que cela. C’est plus ou moins le format habituel des scénarios de LG mais, cette fois-ci, en mode petite inspi sur le pouce. En deux pages, vous avez donc des lieux, des factions, des idées de mise en jeu et même une tablé aléatoire pour corser le tout. La seule différence est que chaque entrée n’est qu’esquissée en deux lignes plutôt qu’en une demi-page. Cela semblera étique à certains mais, finalement, ne vaut-il pas mieux 14 pages occupées par 7 propositions de jeu cohérentes plutôt que le même nombre de pages occupées par des tonnes de tables aléatoires supposées générer un cadre d’intrigue mais qui, le plus souvent, sortent des combinaisons inutilisables. Hein ? Chacun apportera sa réponse puisque, on est lundi, ça tombe bien, c’est gratuit. La gazette elle-même (même si, faut-il le rappeler, des dons via Tipeee sont les bienvenus) se trouve ici : https://legrumph.org/Chibi/Patreon/Chibi-CV-Gazette12-PetitLivreDes7Hex.pdf

• La livraison saisonnière de PTGPTB : oulah, on n’est pas trop en avance vu que j’entends déjà au loin les Ho,ho, ho du Père Noël. L’automne en est donc bientôt à sa fin. Gasp. Or, comme vous le savez, le célèbre site de traduction d’articles sur le JdR, PTGPTB, privilégie des mises à jour de son contenu une fois par saison. Vous pouvez donc accéder depuis quelques temps aux articles publiés dans le lot saisonnier de PTGPTB, la plupart des traductions d’articles de fond sur la pratique du JdR. Parmi les articles intéressants de la livraison automnale, on peut citer : un article sur LA grande question (…)

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Fabula Ultima, le désormais célèbre jeu inspiré par les RPG japonais nous revient avec un nouveau supplément (toujours chez Don’t Panic Games en VF), et quel supplément mes aïeux ! Si vous trouviez que la référence au matériau de base se limitait à quelques mécaniques et à l’esthétique globale préparez-vous à changer d’avis avec le tout nouveau Atlas Techno Fantasy.

Fabula Ultima VII Rebirth

Enfin, FB entre dans le vif du sujet japonisant avec ce nouvel atlas dédié au style le plus représentatif du genre : la techno-fantasy. Kézaco me demandez-vous ? Merci de poser la question lecteur imaginaire. Sous ce terme un peu barbare se cache un mélange de magie, cyberpunk et fantastique contemporain que je me risque à qualifier d’est (…)

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Fabula Ultima, le désormais célèbre jeu inspiré par les RPG japonais nous revient avec un nouveau supplément (toujours chez Don’t Panic Games en VF), et quel supplément mes aïeux ! Si vous trouviez que la référence au matériau de base se limitait à quelques mécaniques et à l’esthétique globale préparez-vous à changer d’avis avec le tout nouveau Atlas Techno Fantasy.

Fabula Ultima VII Rebirth

Enfin, FB entre dans le vif du sujet japonisant avec ce nouvel atlas dédié au style le plus représentatif du genre : la techno-fantasy. Kézaco me demandez-vous ? Merci de poser la question lecteur imaginaire. Sous ce terme un peu barbare se cache un mélange de magie, cyberpunk et fantastique contemporain que je me risque à qualifier d’esthétique définitive du RPG nippon moderne.

Loin de Dragon Quest ou des premiers Final Fantasy, c’est ce que vous obtenez en insérant les CD de monuments du genre comme FF-7 ou Xenoblade Chronicle, mais c’est surtout un style qui transcende la pop-culture japonaise. Dragon Ball Z fait dans la techno-fantasy, tout comme Yu-Gi-Oh (si si, les jeux de cartes sur des motos c’est de la techno-fantasy), Hunter x Hunter, Escaflowne, et bien sûr l’indépassable Akira. Dans une moindre mesure, infiltrer les codes de la science-fiction dans des univers magique est aujourd’hui courant dans l’industrie du manga et de l’animé et j’insiste sur le fait que cette tendance est typiquement japonaise puisqu’elle découle directement d’une classification des genres centrée bien plus sur le public cible que sur une liste non exhaustive de tropismes.

Tout ça pour dire que l’Atlas Techno-Fantasy a tout pour devenir le supplément le plus attendu du jeu. Voyons comment il se débrouille.

Dictature et pouvoir de l’amitié

Dès le sommaire on comprend que ce nouvel Atlas propose exactement la même structure que son prédécesseur dédié à la High-Fantasy, en commençant par une courte introduction au genre, et une liste de lieux à inclure dans vos campagnes. Les lieux en question trouvent un équilibre salvateur entre des structures plutôt familières comme une station spatiale réservée aux ultra-riches et une cité mouvante, et des trucs définitivement marqués du sceau de l’étrangeté japonaise, comme un littéral serveur stockant des âmes. C’est magnifiquement illustré, très correctement traduit, et ça fourmille d’idées pour vos prochains scénars.

Le second chapitre développe le résumé du livre en s’intéressant aux thèmes, conflits et autres spécificités narratives du genre. Encore une fois c’est plutôt bien écrit, et même assez instructif si vous découvrez le concept, mais d’un point de vue créatif c’est bizarrement dirigiste. Vous trouverez ça et là des phrases indiquant par exemple comment doit « typiquement » commencer une histoire de techno-fantasy, ou la manière idéale (…)

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On s’en fait pas trop pour le sort du foulancement de la VF de Mörk Borg porté par Agate. Il reste une petite semaine et on vient de dépasser le seuil des… 1000 %. Cela devrait le faire, donc. (…) Cela dit, il y a une grosse gamme à financer et des paliers à faire tomber encore et encore. Alors, pour tenter de vous emporter du mauvais côté de l’écran, Vincent Lelavechef, le responsable de la gamme VF chez Agate a plein de réponses sombres et désespérées à nos questions.

1/ Le jeu culte, le jeu culte… oh, vous poussez pas un peu quand même ?

Culte, ce n’est pas « tout le monde y joue », c’est « tout le monde en parle ». Mörk Borg, c’est 4 ENnies dont Produit de l’année, Meilleure mise en page et Meilleure écriture, plus (…)

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On s’en fait pas trop pour le sort du foulancement de la VF de Mörk Borg porté par Agate. Il reste une petite semaine et on vient de dépasser le seuil des… 1000 %. Cela devrait le faire, donc. (…) Cela dit, il y a une grosse gamme à financer et des paliers à faire tomber encore et encore. Alors, pour tenter de vous emporter du mauvais côté de l’écran, Vincent Lelavechef, le responsable de la gamme VF chez Agate a plein de réponses sombres et désespérées à nos questions.

1/ Le jeu culte, le jeu culte… oh, vous poussez pas un peu quand même ?

Culte, ce n’est pas « tout le monde y joue », c’est « tout le monde en parle ». Mörk Borg, c’est 4 ENnies dont Produit de l’année, Meilleure mise en page et Meilleure écriture, plus une médaille d’argent pour Meilleur jeu. Pour un bouquin indé venu de Suède, ce n’est pas rien. Il a lancé une vraie vague de -Borgs, de hacks, de suppléments, de concours de créateurs, etc. Bref, un écosystème entier s’est construit autour.

Donc oui, culte : pas au sens « vendu en grande surface », mais au sens « si tu t’intéresses un peu aux jeux indépendants, alors tu es forcément tombé dessus ».

2/ Mörk Borg, c’est un visuel qui claque avant tout. On est d’accord : c’est plus un beau livre qu’un vrai jeu à faire jouer, non ?

Tu peux le laisser sur la table basse pour effrayer ta belle-famille si c’est ton truc, mais à l’intérieur il y a quand même un vrai jeu.

Les règles sont ultra simples (1D20 + modifs, basta), il y a des classes, des monstres, des sorts, un calendrier apocalyptique, une aventure complète et une cinquantaine d’amorces de scénarios dans 88 pages.

Le truc, c’est que la mise en page fait partie de l’expérience : tu lis déjà une sorte de scénario visuel. Et pour ceux qui aiment le côté pratique, on accompagne ça de résumés, d’aides de jeu et d’un écran qui remet tout bien au carré côté table.

3/ La VO date de 2020. Depuis, il y a plein d’OSR en VF avec une belle mise en page. Elle n’arrive pas un peu tard, cette VF ?

Pour un jeu dont le principe est « le monde se meurt lentement », on est cohérents : on prend notre temps. Plus sérieusement : cinq ans après, on ne sort pas juste un livre isolé, on sort toute la gamme. Entre-temps, Mörk Borg est devenu une référence de l’indé, ça permet de monter une offre VF dès le départ avec une vraie gamme et pas juste un « livre graphique ».

4/ Pirate Borg va sortir en VF avant Mörk Borg. C’est un peu… euh… bizarre. Vous en pensez quoi ?

Ce n’est pas forcément une mauvaise chose. Ce sont deux jeux différents avec des gens différents : Pirate Borg chez Arkhane/Rabbit Hole, Mörk Borg chez nous, ce sont deux projets, deux plannings, deux équipes. Au final, ça fait surtout que le système et l’esthétique Borg arrivent en force en français : certains vont découvrir l’univers par les (…)

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Nous voilà donc à nouveau face au vertige de la mondialisation culturelle. Nous sommes ici en présence d’un jeu qui porte un nom anglais, qui s’appuie sur une licence japonaise et dont le foulancement est porté par un éditeur italien (Mana Project) sur la plate-forme internationale et anglophone Kickstarter ici : https://www.kickstarter.com/projects/manaprojectstudio/ghost-in-the-shell-roleplaying-game

Bon, heureusement, tout ceci concerne aussi les domaines couverts par votre Fix bien aimé puisque ce jeu adaptant la célèbre licence de mangas et d’anime Ghost in the Shell sera aussi proposé en VF par les bons soins de Don’t Panic Games. On retrouve d’ailleurs un attelage qui n’est pas sans évoquer le précédent Cow Boy Bebop.

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Nous voilà donc à nouveau face au vertige de la mondialisation culturelle. Nous sommes ici en présence d’un jeu qui porte un nom anglais, qui s’appuie sur une licence japonaise et dont le foulancement est porté par un éditeur italien (Mana Project) sur la plate-forme internationale et anglophone Kickstarter ici : https://www.kickstarter.com/projects/manaprojectstudio/ghost-in-the-shell-roleplaying-game

Bon, heureusement, tout ceci concerne aussi les domaines couverts par votre Fix bien aimé puisque ce jeu adaptant la célèbre licence de mangas et d’anime Ghost in the Shell sera aussi proposé en VF par les bons soins de Don’t Panic Games. On retrouve d’ailleurs un attelage qui n’est pas sans évoquer le précédent Cow Boy Bebop.

Alors, attention, le foulancement est en train de s’achever : on est clairement à la bourre. Il vous reste juste le temps de monter sur le marche-pied avant que le train démarre. En revanche, avec environ 3500 % de l’objectif de base atteint, on est assez confiant pour voir le train arriver à destination. A l’heure ? C’est une autre histoire.

Forcément, avec un tel succès, ce n’est pas une petite gamme qui est financée là. Dans le détail, le jeu va s’appuyer sur un solide livre de base rendu nécessaire par la nécessité d’exposer l’univers et sa chronologie mais aussi un système de jeu assez crunchy puisqu’il dérive de celui de Blades in the Dark. Assez simple en pratique (on lance des D6 et on espère obtenir un 6 – succès complet – ou au moins des 5 ou des 4 – succès en oui, mais…), le système peut en déboussoler quelques-uns car il met l’accent sur le méta-jeu, la façon de gérer entre les missions à hauteur de PJ l’ensemble de l’organisation, ses ennemis, etc. Cela semble en tout cas bien adapté à la proposition de jeu et les jeux cyberpunk qui mettent l’accent sur les poor lonesome cowboys sont déjà nombreux alors il y a sans doute une niche écologique pour ce projet.

La gamme est complétée par un Livre de missions qui porte bien son nom et fournira donc de quoi occuper les PJ entre deux phases de méta-jeu. A cela s’ajoutent, vous imaginez bien, toutes sortes d’accessoires de jeu aux couleurs de la célèbre licence, à savoir l’écran du MJ, un set de neuf dés à six faces, une piste à dés, un deck de cartes d’agents, etc. Le tout peut être enfermé dans un énorme coffret à couverture magnétique qui peut aussi contenir les deux gros livres. Le grand luxe, quoi.

Le jeu a l’ambition de couvrir à terme l’ensemble de l’univers de la licence. Comme le sous-titre l’indique, il s’agit de commencer par la série animée, Arise, pas la plus connue, donc (moins que les films, clairement) mais qui, donc, raconte l’émergence de l’organisation secrète à laquelle les PJ appartiennent. L’univers de la franchise sera donc abordé par ordre chronologique. D’ailleurs, clin d’œil rigolo, le jeu est (…)

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Bon, OK, pas tout à fait mais presque, quoi : MIR sera bientôt un vrai jeu avec un livre de base et tout. Mais pas tout de suite, non. Little Dusha nous revient d’abord avec un nouveau foulancement dédié à un recueil de scénarios, Le compagnon de l’Agent. Donc, oui, encore des scénarios publiés AVANT le livre de base. Hmmmm. Cela justifiait bien qu’on pose quelques questions à Adrien de Little Dusha, non ?

1. Ouf, ça y est, voici enfin venir le foulancement du livre de base de MIR !

Oui tout à fait ! On est aussi super content d’annoncer la campagne du livre de base en 2026 et encore plus de voir que vous avez apprécié notre trailer pour annoncer sa sortie !

(…)

Ah – vous parl (…)

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Bon, OK, pas tout à fait mais presque, quoi : MIR sera bientôt un vrai jeu avec un livre de base et tout. Mais pas tout de suite, non. Little Dusha nous revient d’abord avec un nouveau foulancement dédié à un recueil de scénarios, Le compagnon de l’Agent. Donc, oui, encore des scénarios publiés AVANT le livre de base. Hmmmm. Cela justifiait bien qu’on pose quelques questions à Adrien de Little Dusha, non ?

1. Ouf, ça y est, voici enfin venir le foulancement du livre de base de MIR !

Oui tout à fait ! On est aussi super content d’annoncer la campagne du livre de base en 2026 et encore plus de voir que vous avez apprécié notre trailer pour annoncer sa sortie !

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Ah – vous parlez de la campagne pour le Compagnon de l’Agent ? Celle-ci c’est pour terminer en beauté le premier cycle de MIR – ou « le cycle de découverte » si vous préférez. La communauté s’est bien étoffée et demande toujours plus d’informations sur l’univers, les secrets et d’évolution sur le système …

Le Compagnon de l’Agent c’est un peu tout ça : un condensé d’aide de jeu, de secrets, d’information sur le lore, des nouveaux scénarios et, cerises sur le gâteau, des générateurs pour créer ses antagonistes.

Cette campagne est aussi l’occasion d’offrir plus de profondeur au lore avant le passage au livre de base avec des nouvelles écrites dans l’univers de MIR et une série de fiction sonore réalisée par Globtopus !

2. Mais, sérieusement, il va finir par arriver ce fameux livre de base ou cela restera une légende urbaine ?

On en avait parlé avec Nel d’Agate quand il nous a remis l’ENnies : entre les Secrets pour Esteren et le livre de base pour MIR, on tient un combo gagnant.

Bon, trêve de bavardage – comme l’annonce le trailer : la campagne c’est en 2026. Quand ? Et ben ça dépendra de notre trésorerie. Pas beaucoup de pépettes ? Ça ne sera qu’une campagne française et l’internationale viendra plus tard. Plus de pépettes ? On fait les deux en même temps – ce que je préférerais pour obtenir le plus d’émulation !

Bon mais c’est pas tout ça – on sait qu’entre la campagne et la sortie du bouquin, on aura le temps d’assister à au moins une dizaine de nouveaux drama rôlistiques – c’est dire si je vois loin – et on a pris une décision.  On propose pendant la campagne un pack collector pour suivre /  tester / disposer de toutes nos avancées sur le livre et ce – jusqu’à sa sortie. Donc vous payez 150 euros et vous pouvez profiter de la création de personnage, du lore, des aides de jeu, des améliorations du système, des illustrations en avance – bref tout ce qui sera dans le bouquin de base.

Alors oui – il faut attendre que ça sorte et c’est destiné à évoluer au fur et à mesure, c’est aussi ça le côté « BÉTA » (…)

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Ça y est, le kobold a repris son labeur et revient vers vous pour collecter l’argent qui lui permettra de publier un guide sur… la collecte.

On parle bien sûr du Kobold Érudit, l’éditeur ultra-spécialisé dans les VF des guides « génériques » de chez Nord Games consacrés à de colossales aides de jeu thématiques sur les villes, les monstres, les objets magiques ou, donc, pour cette fois-ci, les plantes et, plus largement, tout ce qui peut concerner un Guide ultime de la récolte, la collecte & des intermèdes. Carrément.

Bon, le Kobold est Érudit. Depuis, à force de monter de niveau guide après guide, il a aussi mis des points en SAG et est devenu plus raisonnable. L’éditeur a donc un peu apuré son passif avant de lancer ce nouveau-nouveau foula (…)

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Ça y est, le kobold a repris son labeur et revient vers vous pour collecter l’argent qui lui permettra de publier un guide sur… la collecte.

On parle bien sûr du Kobold Érudit, l’éditeur ultra-spécialisé dans les VF des guides « génériques » de chez Nord Games consacrés à de colossales aides de jeu thématiques sur les villes, les monstres, les objets magiques ou, donc, pour cette fois-ci, les plantes et, plus largement, tout ce qui peut concerner un Guide ultime de la récolte, la collecte & des intermèdes. Carrément.

Bon, le Kobold est Érudit. Depuis, à force de monter de niveau guide après guide, il a aussi mis des points en SAG et est devenu plus raisonnable. L’éditeur a donc un peu apuré son passif avant de lancer ce nouveau-nouveau foulancement. Destinations Dangereuses a donc été livré il y a quelques semaines et L’Ultime Bestiaire : La Horde Contre-Attaque est, lui, en cours d’impression. Sa livraison est estimée pour courant décembre 2025. Ça, c’est fait. On enchaîne !

C’est donc reparti pour un énorme guide de plus de 350 pages rempli à ras-bord d’aides de jeu plutôt pour… euh… meubler entre deux donjons, quoi. Après, avec les mousses, les champignons… ‘faut voir, quoi.

On y trouve donc un ensemble de règles pour la collecte d’ingrédients rares et précieux. Ces ingrédients varient en fonction des environnements. Les 12 principaux sont  décrits : désert, forêt, montagne, marais… Chaque environnement géographique s’accompagne d’une table de collecte indiquant les ingrédients présents dans ce type de région.

Pour remplir plus de 350 pages, cela fait un peu léger quand même alors le guide a choisi de s’intéresser, bien sûr, à tout ce qu’on pourrait faire de beau avec ces lichens, ces baies et ces jolies petites fleurs. Donc, oui, le livre décrit aussi pas moins de 280 nouveaux objets et potions, plus de 300 recettes d’alchimie, d’artisanat et d’enchantement, etc.

A noter d’ailleurs qu’une bonne partie de ce matériel peut faire partie de livrets de recettes thémtiques tirés à part (en option) pour une meilleure manipulation en cours de jeu.

Pour que la fête soit plus folle, vous pouvez aussi trouver la description de près de 50 alcools aux propriétés mystérieuses. Hips.

Enfin, comme le nom à rallonge le laisse supposer, le livre aborde aussi le thème des autres activités pouvant servir d’intermède. Si vos PJ en ont un peu marre d’aller aux champis, ils pourront donc se livrer au bénvolat, aux quêtes spirituelles ou, pour les plus bourrins d’entre eux, à l’entraînement. Mon Dieu, quelle vie !

Tout ceci est générique, ce qui veut dire, en vrai, que c’est 100 % compatible avec les versions 2014 et 2024 de la 5e édition du plus célèbre JdR du Monde.

Le foulancement se termine bientôt et la réussite est assurée mais, il faut bien l’avouer, un peu plus laborieuse que d’habitude, signe que, peut-être, les fans ont le sentiment (…)

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Et ouais : toujours. Plus de dix ans après sa création (et oui, m’sieurs-dames !), le Fix continue chaque lundi à valoriser ces innombrables publications gratuites qui font le dynamisme de notre milieu. En effet, parfois dans un anonymat déprimant, tous les acteurs passionnés de notre loisir, éditeurs, auteurs, simples rôlistes, mettent à votre disposition jour après jour des scénarios, articles, aides de jeu, kits de découverte voire des jeux complets.

Tout cela finit plus souvent qu’à son tour dans le warp du terrible web 2.0. Alors, à la mesure de nos maigres moyens, nous essayons d’attirer votre attention sur ces pépites chaque semaine.

Au programme cette semaine, forcément, c’est bien le moins de ce qu’on pouvait faire, on se concentre sur le matos gratuit pour des je (…)

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Et ouais : toujours. Plus de dix ans après sa création (et oui, m’sieurs-dames !), le Fix continue chaque lundi à valoriser ces innombrables publications gratuites qui font le dynamisme de notre milieu. En effet, parfois dans un anonymat déprimant, tous les acteurs passionnés de notre loisir, éditeurs, auteurs, simples rôlistes, mettent à votre disposition jour après jour des scénarios, articles, aides de jeu, kits de découverte voire des jeux complets.

Tout cela finit plus souvent qu’à son tour dans le warp du terrible web 2.0. Alors, à la mesure de nos maigres moyens, nous essayons d’attirer votre attention sur ces pépites chaque semaine.

Au programme cette semaine, forcément, c’est bien le moins de ce qu’on pouvait faire, on se concentre sur le matos gratuit pour des jeux complets édités chez Black Book Editions. Acheter un petit quelque chose chez BBE pour les Fêtes est une bonne idée en ces temps difficiles et ce sera, en plus, un bon investissement pour vous vu tout le gratuit que vous pourrez alors utiliser. A bon entendeur !

• Quatre scénarios fanmade pour Terres d’Arran : le jeu qui adapte le fameux cycle de BD et qui a souvent eu bonne presse en nos pages continue de s’étoffer avec la sortie d’une nouvelle boîte et d’une campagne en livre. Mais si vous trouvez que cela fait toujours un peu Mickey les gros fans sont là pour vous aider comme Diwall qui vous propose pas moins de quatre de ses scénarios pour étoffer un peu l’offre. Il y a un peu de tout : l’un est un prélude possible à Orcs & Gobelins, l’autre peut s’ajouter à Elfes, d’autres encore nécessitent le jeu complet, etc. La présentation n’est pas ouf mais c’est du bon vieux fanmade sans IA : une mise en page sobre et efficace qui suit le cadre formel de la version pro du jeu. Du bon boulot. Ce n’est pas hyper pratique pour les récupérer car il faut aller sur le forum de BBE ici : https://black-book-editions.fr/forums.php?a=last&topic_id=87471 Si vous n’y êtes pas inscrit, voici au moins un lien direct vers l’un d’eux pour vous faire votre idée : https://1drv.ms/b/c/149a15b3c30b474d/EdWhUFOZDIdBtmoVh-bJzh0BmNi_bQpignIqaV2w3tPERA?e=Hj9lar

• Un scénario pour Deadlands : pas la peine de re-re-re-représenter l’excellent site Savage.Torgan.Net, n’est-ce pas ? Si vous cherchez une info ou du matos pour n’importe quel jeu de la galaxie Savage Worlds, vous êtes au bon endroit là-bas. Par exemple (fouillez pour le reste car… il y a du reste !), vous avez pu y voir apparaître récemment ce Le cirque d’Elko, un module pour la dernière édition de Deadlands (parue, donc, chez BBE). C’est court mais comme vous aurez accès sur ce site à (littéralement) des dizaines de scénarios de votre choix, vous pourrez monter avec tous ces modules une petite campagne itinérante faite sur mesure pour vos PJ. Bon, là, par exemple, ‘faut aimer (…)

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Barbus Inc. est décidément un éditeur intéressant à suivre, non seulement pour leur catalogue de jeux plutôt racés (je vous renvoie à nos critiques de Spire et City of Mist), mais aussi leur propension à prendre des risques. Lames cruelles, sang vertueux fait clairement partie de la seconde catégorie. Entre un univers rarement exploité dans l’espace francophone et un éditeur original (Osprey Games) pas vraiment connu pour son accessibilité, sans compter le fait qu’il a été  financé en même temps que le très décevant Sigil & Shadows, la traduction du jeu avait tout d’un pari très risqué. Mais, tel un maître épéiste manchot venu venger son mentor, ne commettons pas l’erreur de sous-estimer le potentiel de ce jeu.

Le jeu (…)

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Barbus Inc. est décidément un éditeur intéressant à suivre, non seulement pour leur catalogue de jeux plutôt racés (je vous renvoie à nos critiques de Spire et City of Mist), mais aussi leur propension à prendre des risques. Lames cruelles, sang vertueux fait clairement partie de la seconde catégorie. Entre un univers rarement exploité dans l’espace francophone et un éditeur original (Osprey Games) pas vraiment connu pour son accessibilité, sans compter le fait qu’il a été  financé en même temps que le très décevant Sigil & Shadows, la traduction du jeu avait tout d’un pari très risqué. Mais, tel un maître épéiste manchot venu venger son mentor, ne commettons pas l’erreur de sous-estimer le potentiel de ce jeu.

Le jeu officiel du Wu-Tang

Lames cruelles, sang vertueux (LACSV) n’est pas inconnu du Fix. On l’avait notamment cité lors de la critique du charmant Cœurs du Wulin. En effet, les deux jeux se déroulent dans une version romancée du la Chine médiévale, le Wu Xia, que les amateurs de Tigres et Dragons ou des premiers films de Jackie Chan connaissent bien.

Contrairement à Cœurs du Wulin, dont l’objectif avoué était d’émuler les tendances romantiques du genre, LACSV préfère une vision plus familière du Wu Xia (en occident du moins). Une vision sombre et violente gouvernée par l’honneur, la vengeance et autres désagréments similaires poussant trop souvent un noble combattant à massacrer le général local et ses sous-fifres cupides.

Second point notable, LACSV n’est pas un jeu particulièrement simple à aborder, et ça on le doit à la ligne éditoriale d’Osprey Games, un éditeur britannique surtout connu pour ses wargames particulièrement complexes comme Bolt Action, responsable d’autant d’orgasmes que de crises de stress post-traumatique chez les amoureux de batailles historiques.

Bref, dès les premières pages on comprend que les combats sont au cœur de LACSV, un sentiment renforcé par un chapitre dédié au contexte culturel et historique du jeu d’à peine douze pages, et situés en toute fin de l’ouvrage. Le message est limpide :  on est pas là pour comprendre les chinois, on est là pour mettre des tatanes. Ce choix radical n’a rien d’un défaut, même s’il frustrera les néophytes curieux et certains passionnés du style. Au contraire, il permet de sélectionner tout de suite son style de joueur. Lequel ? Celui qui aime les combats, les chiffres et les ressources à gérer.

Method Man

LACSV repose sur une boucle de jeu somme toute assez familière : vous lancez une brouette de dés à 10 faces contenant un nombre de cailloux chiffrés dépendants de la compétence utilisée, et priez pour qu’un d’entre eux affiche un chiffre égal ou supérieur au seuil de difficulté imposé par votre meneur ou meneuse.

Au-delà de cette première clé de compréhension, le chapitre abordant les (…)

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