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C’était pourtant facile : il y avait un indice dans le titre de cette news. Sethmes, après bien des avanies
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C’était pourtant facile : il y avait un indice dans le titre de cette news.
Sethmes, après bien des avanies (l’imprimeur choisi à l’origine était situé en… Ukraine !), voit enfin se matérialiser sous nos yeux ébahis son ambitieux projet dystopique NOC. Le tout avec un retard finalement assez maîtrisé compte tenu à la fois du contexte international et des antécédents de la plupart de leurs confrères plus expérimentés.
Rappelons-en le pitch :
NOC est un jeu de rôle situé dans un univers dystopique sombre et rétrofuturiste où l’humanité fait face à l’horreur de l’enfermement au sein d’une structure titanesque aux motivations obscures. Dominés par une administration totalitaire engendrée par la nuit, les joueurs endosseront le rôle des derniers défenseurs de l’humanité, des citoyens mus par leur courage, leur foi ou leur simple instinct de survie, conduits à lutter contre le système et les horreurs qui prolifèrent dans l’ombre afin de sauver la Terre. Par la dissidence, la résistance et l’éveil aux secrets de l’Artefact, ils s’efforceront de rendre la lumière à un monde que le désespoir et l’endoctrinement ont poussé à vénérer sa prison comme un Dieu.
Fort d’un foulancement très réussi à plus de 600 %, la gamme initiale apparaît déjà très complète composée d’un livre de base, bien sûr, d’un écran, évidemment, mais aussi de deux premiers suppléments et même de goodies qui, pour une fois, ont l’heur de nous séduire.
NOC renoue avec une période qui, finalement, semblait bel et bien en voie de disparition : la création francophone collective autour de beaux livres épais avec une patte graphique très prononcée. En effet, face aux déferlements de VF de succès internationaux ou de ré-ré-éditions de hits francophones des années 90, les créateurs ont de plus en plus migré vers des formats courts ou des publications alternatives, parfois dites indés. Là, on est plutôt dans l’âge d’or de feu Multisim (on ne peut s’empêcher de penser à Rétrofutur quand on feuillette NOC malgré les profondes différences entre les deux jeux).
Pour le meilleur ou pour le pire ? Vous ne le saurez pas à l’issue de cet article qui se contente de vous montrer quelques belles images. Le test attendra désormais la rentrée de septembre. De toutes façons, les frimas et les feuilles qui tombent siéent mieux à l’ambiance crépusculaire de NOC, non ?
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